En fin de contrat l'été dernier avec la JS Kabylie, cinq ex-joueurs, à savoir les gardiens Asselah et Boultif, le milieu de terrain Yettou, l'arrière droit Redouani et le milieu offensif Djerrar ont saisi la Chambre de résolution des litiges (CRL) de la FAF pour non-payement de salaires. Ils ont obtenu gain de cause. Cependant, la JSK a saisi pour sa part le TAS (tribunal arbitral sportif) pour suspendre l'exécution de ces décisions, sans doute pour éviter une éventuelle sanction d'interdiction de recrutement lors du prochain mercato. Contacté par nos soins, l'ex-arrière droit de la JSK, Redouani, confirme la démarche qu'il a entreprise avec ses ex-coéquipiers. "Nous avons effectivement saisi la CRL pour recouvrer notre argent. Personnellement, j'ai essayé au départ de régler ma situation avec les dirigeants de la JSK à l'amiable. J'aurais aimé qu'on règle ce problème entre nous, sans arriver en à la CRL, mais malheureusement ça n'a pas été le cas. Je n'ai pas trouvé de répondant de la part de la direction de la JSK", a-t-il confié à Liberté. Et d'ajouter : "Dans mon cas, la JSK me doit 7 mois de salaire. Je laisse le soin au responsable de mon ancien club de faire le calcul combien cela représente. C'est tout de même une grande somme, c'est mon dû. Il y a aussi des primes que je n'ai pas touchées et que je ne revendique pas. Nous nous sommes tout de même beaucoup sacrifiés la saison dernière et nous avons hissé le club en finale de coupe d'Algérie. J'aurais aimé que la direction de la JSK honore ses engagements envers nous." Redouani, actuellement à l'ESS, précise qu'il a reçu la décision de la CRL il y a plus d'un mois. "Je l'ai d'ailleurs tout de suite envoyée à la direction de la JSK, mais jusqu'à présent il n'y a aucune réponse de sa part. Je ne suis pas un joueur à problème, sauf que je suis dans l'obligation de défendre mes intérêts. D'ailleurs, je respecte beaucoup la JSK et je lui souhaite de réaliser une belle saison. J'aurais souhaité ne pas en arriver là et régler cette situation à l'amiable, mais…". Affaire à suivre ! Ahmed Ifticen