Les joueurs de la JS Kabylie ont repris hier les entraînements pour préparer la nouvelle saison sur les hauteurs de Tikjda. Plusieurs jeunes du cru ont été appelés à défendre les couleurs de la JSK cette saison à l'image d'Oukaci, de Dahlal, de Tafni et de Naït Rabah pour ne citer que ceux-là, qui devront composer avec les quatre nouvelles recrues de cet été, Chetti, Saâdou, Boukhenchouche et Djaâbout, encadrés par les rescapés de la saison dernière, les Asselah, Yettou, Ferhani, Redouani, Guemroud, Tizi Bouali, Raieh, Djerrar, Benaldjia . "Je dois compter sur les jeunes du cru. Nous n'avons pas trop le choix, vous avez tous vu ce qui s'est passé la saison dernière. Nous avons terminé la saison difficilement. J'ai vu beaucoup de choses qui ne m'ont pas plu. Le groupe était peu maîtrisable, j'étais personnellement trop déçu par le comportement des joueurs. L'indiscipline du groupe nous à trop handicapés dans notre travail. Pour cette nouvelle saison, il y a l'image du club à défendre et nous avons décidé, d'un commun accord avec les dirigeants, de redresser la barre, c'est d'ailleurs pourquoi l'une de mes premières exigences avant de reprendre mon boulot est de compter sur les jeunes du cru", souligne le coach Mourad Rahmouni. En fin de contrat, Boulaouidet, courtisé par le MCA et le CSC, n'a pas repris les entraînements avec l'équipe. Il exige le paiement de ses arriérés de salaire pour rempiler. D'ailleurs le cas Boulaouidet n'est pas le seul à traiter puisque même les joueurs libérés à l'image de Rial, Berchiche, Baïtèche, Izerghouf et Zerguine réclament, eux aussi, leur dû. "Nous comptons sur une prochaine rentrée d'argent d'un sponsor pour régler quelques salaires et du coup apaiser un peu la tension", nous fait savoir un proche de la direction kabyle. En attendant, les joueurs s'impatientent pour leurs salaires impayés ce qui risque de polluer l'atmosphère lors de cette préparation d'intersaison. Hannachi a délégué hier un de ses collaborateurs à Tikjda pour rassurer les joueurs en leur faisant savoir, qu'il y aura un dénouement imminent pour leur situation. Outre, le déficit budgétaire, la JSK souffre d'un manque flagrant de ressources humaines. En l'absence d'un manager général, la JSK fonctionne avec seulement deux personnes en l'occurrence, le président Hannachi qui décide et gère tout, en collaboration avec un secrétaire d'administration. Avec un minimum de moyens puisque le club ne dispose même pas de véhicule de service. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, l'équipe a renoncé à son stage prévu en Pologne, le club ne disposant pas de ressources en devises nécessaires pour un stage à l'étranger. La JSK se contentera de ce premier stage de 12 jours à Tikjda et d'un second à Hammam-Bourguiba en Tunisie pour préparer la nouvelle saison. Ahmed Ifticen