Dans une correspondance envoyée aux clubs de Ligue 1 et Ligue 2, dont Liberté détient une copie, la FAF invite les dirigeants à une journée d'étude, dimanche 25 novembre au CTN de Sidi Moussa, sur le sujet de la nouvelle procédure adoptée par la commission de discipline de la FIFA pour les clubs débiteurs, c'est-à-dire ceux qui ont des dettes envers des joueurs ou des entraîneurs. Cette circulaire numéro 16 28 disponible sur le site officiel de la FIFA, adressée à toutes les fédérations de football, indique en gros comme dans le code disciplinaire de la FAF que tout club, entraîneur ou joueur qui ne paie pas intégralement ou paie en partie une somme d'argent due à un autre membre (fédération, club, joueur, entraîneur) ou à la FIFA, bien qu'il ait été condamné par un organe quelconque de la FAF, de la FIFA ou du TAS (décision financière) ou quiconque ne respecte pas une décision non financière de ces mêmes organes et instances sera sanctionné d'une amende de 50 000 DA ; par la suite, il recevra des autorités juridictionnelles de la LFP, la fédération et/ou d'autres instances internationales un dernier délai de grâce pour s'acquitter de sa dette ; s'il s'agit d'un club, il sera mis en garde d'avoir à régler sa dette sous peine de déduction de points ou de rétrogradation dans la catégorie inférieure. Il est prévu également qu'en cas de non-paiement ou de non-respect de la décision malgré le dernier délai de grâce accordé, une interdiction de recrutement de joueurs est prononcée. Si le club ne respecte pas ce dernier délai, la fédération et/ou la ligue concernée sera tenue d'appliquer les sanctions prononcées. La déduction de points portera sur trois paliers (3 points, 6 points et 9 points) en fonction du montant dû. Une suspension de toute activité relative au football peut, par ailleurs, être prononcée contre toute personne physique (dirigeants, joueurs, entraîneur). Une telle procédure devrait d'ailleurs être appliquée sur un club comme l'USM Annaba qui avait bénéficié d'un dernier délai jusqu'au 20 novembre (aujourd'hui) pour s'acquitter de sa dette vis-à-vis de ses anciens joueurs, soit une somme de près de 10 milliards. D'autres équipes également, à l'image du CRB et de la JSK, pourraient également passer à la trappe si elles ne règlent pas la dette de la CRL. Cependant, une question s'impose : pourquoi la FAF a attendu tout ce temps pour organiser une journée d'information sur ce sujet important, alors qu'elle a reçu la circulaire le 9 mai 2018 ? SAMIR LAMARI