Il regroupera des étudiants en master et des enseignants universitaires, membres du réseau Afrique/Moyen-Orient, dans les domaines de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme. Les travailleurs de l'APC de Aïn Zaouïa (chef-lieu communal relevant de la daïra de Draâ El-Mizan, à une quarantaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou) ont entamé une grève illimitée depuis lundi pour exiger le versement de leurs salaires des mois de septembre et d'octobre. En effet, peu avant de passer à l'action, la section syndicale affiliée au Snapap avait déposé un préavis de grève de huit jours avisant l'administration locale au sujet de ce problème suite au refus du contrôleur financier de Draâ El-Mizan de reconnaître la qualité d'ordonnateur au chef de daïra désigné par le wali à la fin du mois d'août dernier pour se substituer au P/APC issu du FLN, parti à majorité relative des élections du 23 novembre 2017, dont l'opposition formée par une coalition des élus RCD, PT et indépendants avaient scellé une alliance pour ne pas travailler avec lui. "Nous n'acceptons pas d'être pénalisés par les positions politiques des uns et des autres. Nous sommes toujours à nos postes, mais nous exigeons nos salaires. Malheureusement, une semaine après avoir déposé notre préavis de grève, personne ne s'est manifesté pour nous rassurer et dialoguer avec les travailleurs. Certains d'entre nous sont endettés quand on sait que nos salaires sont dérisoires, alors que nous avons des familles à nourrir", nous dira un syndicaliste. Et de poursuivre : "Nous maintiendrons notre action jusqu'à la satisfaction de notre revendication." Il est à noter que tous les services étaient paralysés, y compris celui du transport scolaire, alors qu'on croit savoir que le chef de daïra avait saisi la wilaya à ce sujet. Pour rappel, lors des dernières élections communales, le FLN avait obtenu 4 sièges, le FFS 3, le RCD 3, le PT 2 et les indépendants 3. L'exécutif n'a pu être installé après plusieurs réunions, car la coalition (RCD, PT, indépendants) forte de huit sièges avait décidé de ne pas se rallier au maire actuel. À la fin du mois d'août, l'APC avait été mise sous tutelle administrative. Depuis ce temps, les tentatives de dénouer ce blocage malheureux ont été menées ici et là mais elles n'ont malheureusement pas abouti à dénouer cette situation inédite qui pénalise au plus haut point toute la population de cette commune semi-rurale qui attend pourtant d'importants projets de développement dont la rénovation du réseau routier, l'alimentation en eau potable et les réseaux d'assainissement dans de nombreux villages. O. Ghilès