Les habitants de Djebel El-Ouahch ont observé, avant-hier, un sit-in devant le cabinet du wali. Ils demandent aux autorités d'honorer leurs engagements faits, il y a déjà une année, et qui tardent à être réalisés. Regroupés au sein de l'association Izdihar, les contestataires revendiquent, pour la énième fois, la réhabilitation de leur quartier. Ce dernier qui, selon eux, existe depuis une vingtaine d'années, est dépourvu du minimum de commodités. Selon l'un de leurs représentants, “le wali de Constantine s'est personnellement engagé à prendre en charge la réhabilitation de ce quartier, en affirmant qu'une enveloppe financière d'un montant de 22 milliards de centimes a été dégagée à cet effet et que les travaux débuteraient en mars 2004. Mais voilà, on est à la veille de l'an 2006 et rien n'est encore fait”, s'indigne ce dernier. À travers cette action, les protestataires dénoncent la passivité des autorités locales face à ce qu'ils qualifient de pourrissement. L. N.