Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, s'est dit "très satisfait" du dernier message du président de la République qui a été lu lors de la rencontre du gouvernement avec les walis. Belkacem Sahli, a, lors d'une conférence de presse tenue, hier, au siège du parti, affirmé que l'ANR fait sienne le contenu du message du président Abdelaziz Bouteflika, et a affirmé que ce message a montré beaucoup de similitudes avec les positions exprimées par son parti durant les six derniers mois. Il s'agit notamment, a-t-il dit, du concept de la continuité qui "dépasse de loin le changement d'un Président par un autre, ou d'une personne par une autre, et comment préserver les acquis de la nation et les développer". Il considère, en outre, que ce "message fort du Président n'est pas destiné à faire peur, mais à remettre les pendules à l'heure à la veille d'un rendez-vous électoral très important". Aussi, l'évocation de "manœuvres dangereuses" dans le même discours conforte aussi celui de l'ANR et des partis du pouvoir qui affirment que le pays est devant des "défis difficiles", a-t-il dit, avant d'inviter l'opposition à "contribuer efficacement à animer le débat politique autour de la prochaine échéance électorale, en proposant ses programmes et ses candidats". M. Sahli a souligné, dans ce contexte, "le rejet de toute initiative qui, sous prétexte de défendre le nationalisme, comme le mouvement Mouwatana, vise à interdire au président de la République d'exercer son droit constitutionnel à la candidature, de même à interdire aux Algériens de choisir souverainement leur Président lors de la prochaine échéance électorale de 2019". Et de poursuivre : "Je dis à l'opposition : vous ne pouvez pas vous opposer à la candidature, mais au candidat Bouteflika, en faisant campagne contre lui, ou son programme." Selon lui, ce discours admet deux lectures : "Soit le Président fait référence à sa propre continuité à la tête de l'Etat. Soit le message consiste à dire que le pays poursuivra ses réalisations loin des personnes, ou qu'il ne se représente pas, c'est aussi valable." Le concernant, il a réitéré son soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et souligné son entière disposition à œuvrer pour la réussite de cette démarche au sein du "groupe de la continuité, de la stabilité et de la réforme", qui est désormais appelé G15+4. Il a également salué tous les mécanismes de soutien à Bouteflika, notamment la coalition des quatre partis de la majorité présidentielle à l'APN. Par ailleurs, il a fait état de la décision de l'ANR de prendre part aux sénatoriales dans 5 ou 6 wilayas seulement, où le parti occupe une position avancée (3e ou 4e). Belkacem Sahli a précisé que son parti présentera des candidats dans les wilayas de Tamanrasset et de Boumerdès, et probablement dans d'autres wilayas, à l'instar de Sétif, d'El-Bayadh, de Djelfa et d'Oran. L'ANR a, en outre, donné instruction à ses élus dans 16 wilayas, où elle est présente, à soutenir les candidats du FLN et du RND, avant d'appeler à revoir les conditions d'éligibilité prévues par l'actuel code électoral afin de "barrer la route au phénomène de l'argent sale et au bas niveau d'instruction des candidats". Sur un autre plan, M. Sahli s'est inscrit en faux contre les déclarations d'un président de parti qui vise à lui disputer le leadership du G15+4, en affirmant que le groupe continue à mener ses activités normalement. AMAR R. [email protected]