Le premier magistrat de la commune de Saoula vient de réagir aux dernières révélations et autres déclarations faites par des élus de l'APC lors d'une conférence de presse tenue le 1er juin dernier à Draria. Le communiqué signé par le maire de Saoula réfute toutes les accusations de malversation et de détournement rapportées par les élus. Parlant au nom de l'assemblée, tout en précisant que les 10 élus ont adopté à l'unanimité les précisions envoyées à la presse, le P/APC pointe un doigt accusateur vers le nommé Mohamed Adaouari, membre à l'assemblée. La sanction ne s'est pas fait attendre. “L'assemblée a entamé les démarches nécessaires en vue d'une action en justice” pour lever le voile sur ce qu'elle qualifie “de graves accusations”, note le communiqué. Et de regretter qu'à quelques jours seulement de son installation, M. Adaouari “au lieu d'œuvrer pour le bien de la commune a, pour des raisons personnelles connues, préféré verser dans l'accusation pour créer l'événement à sa façon”. Selon le même communiqué “les atteintes contre la personne et la famille du P/APC et son accusation de malversations sont infondées”. La droiture et l'honnêteté du maire sont justifiées par “le fait qu'il a réussi à faire le consensus autour de lui et adopté la formule de la consultation et la transparence”. Les élus reprochent, par ailleurs, à leur collègue d'avoir rapporté des faits qui datent de plusieurs années alors que l'instance exécutive de la commune n'a été installée qu'il y a six mois. “L'APC n'a pas touché à un mètre carré des terrains de la commune durant les six derniers mois”. Pour ce qui est des permis de construire, “l'élu a fondé ses accusations sur de fausses informations ayant trait au fait que ces permis ont été gelés, alors que ces autorisations sont délivrées conformément aux lois”. Les élus notent, enfin, qu'ils sont décidés à œuvrer pour le bien de la commune et que ce genre d'accusation ne peut les faire fléchir. M. BEN