La France, les Etats-Unis et le Canada ont appelé leurs ressortissants vivant au Maroc ou voulant s'y rendre en touristes à "plus de vigilance", suite à l'assassinat de deux jeunes randonneuses norvégiennes dans la région de l'Atlas la semaine dernière. Cet assassinat avait été revendiqué par l'autoproclamé Etat islamique (Daech). "Il est recommandé de faire preuve de la plus grande vigilance dans les déplacements, notamment dans les zones isolées", indique le Quai d'Orsay dans son conseil aux voyageurs français pour le Maroc, mis à jour le 21 décembre. Le Quai d'Orsay a recommandé, pour les excursions en montagne, "de ne pas partir seul et de contacter un organisme de voyage agréé". Pour sa part, l'ambassade des Etats-Unis à Rabat a recommandé aux ressortissants américains au Maroc de faire aussi preuve d'une plus grande prudence face au risque de nouvelles attaques terroristes pouvant survenir en cette fin d'année. "À la lumière des récents assassinats de deux touristes scandinaves dans une région rurale proche d'Imlil, au Maroc, la mission (des Etats-Unis) recommande aux citoyens américains d'exercer à l'heure actuelle une prudence accrue", avertit l'ambassade américaine dans une alerte affichée sur son site internet. Une alerte similaire a été émise également par le gouvernement du Canada. Dans un communiqué publié sur un site officiel, le gouvernement canadien a affirmé que "des terroristes peuvent frapper à tout moment", ajoutant que "même les lieux les plus sécurisés ne peuvent être considérés comme totalement sans danger". Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans et un de ses amies, Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, étaient parties ensemble pour un mois de vacances au Maroc. Leurs corps ont été découverts lundi dernier sur un site où elles avaient planté la tente pour la nuit, à deux heures de marche du village d'Imlil, sur le chemin du mont Toubkal. L'une des deux a été "décapitée", ont rapporté des médias marocains. Leurs corps portaient des "traces de violence à l'arme blanche sur le cou", ont ajouté les mêmes sources s'appuyant sur un communiqué des autorités marocaines. R. I/Agences