La crise que connaît l'assemblée populaire communale de Sétif perdure, puisque, samedi dernier, 18 membres de l'assemblée appartenant à El-Islah, au FLN et au MSP ont boycotté les travaux de la session ordinaire pour la deuxième fois. Les frondeurs maintiennent les 10 griefs consignés dans la plate-forme, remise à la presse lundi dernier. Ces derniers ont montré du doigt le maire qui, selon eux, depuis son installation le 15 mai 2004, a opté pour la politique “diviser pour mieux régner”. Ils lui reprochent aussi la gestion individualiste des affaires de la cité, sans rendre compte aux élus au nombre de 33. Il est à noter que la session boycottée devait être consacrée à l'adoption du budget supplémentaire. Les citoyens voient que même si la session se tiendra la prochaine fois, en l'absence des 18 membres, ce blocage a fait retarder les travaux et a mis à mal les affaires des citoyens écœurés de voir l'assemblée d'une aussi importante commune divisée sans que les pouvoirs publics ne bougent le petit doigt. Faouzi Senoussaoui.