L'Assemblée populaire communale du chef-lieu de la wilaya de Sétif a vécu, avant-hier, une nouvelle situation de blocage avec le boycott de 17 de ses membres des travaux de la session ordinaire de l'Assemblée, constituée de 33 membres. Les opposants, qui sont de différentes formations politiques (FLN, El Islah et MSP), ont dénoncé, dans une pétition, les agissements et les comportements “inacceptables” du premier responsable de la commune de Sétif. Les signataires, qui ont adressé une motion au premier responsable de la wilaya en avril dernier, s'estiment marginalisés de la gestion des affaires de la cité qui compte plus de 300 000 habitants. Ils dénoncent également la gestion “individualiste” du président de l'APC et son incapacité à gérer les affaires de la commune. Un autre point a été cité dans la pétition, dont une copie nous a été transmise. Il s'agit de leur marginalisation lors de l'application des différents programmes de développement. En attendant que les pouvoirs publics interviennent pour remettre de l'ordre dans une Assemblée minée par des luttes intestines, les choses ne font que se compliquer. Hier, un élu sur la liste d'El Islah a remis son mandat d'élu en déposant sa démission. Faouzi Senoussaoui