Le conseil communal de la capitale des Hauts-Plateaux, dont la session ordinaire du 27 septembre dernier n'est pas allée à son terme à cause de l'ordre du jour rejeté par seize membres sur les trente présents, s'est finalement réuni mercredi 13 octobre courant. L'opposition (13 élus d'El Islah, 3 MSP et 5 FLN majoritaire),qui a échoué dans ses tentatives de déchoir le maire et son exécutif, s'est disloquée. Le revirement de six élus d'El Islah implosé en deux tendances, et le ralliement des dissidents du FLN, sommés par la direction du parti de souscrire à la démarche de l'équipe dirigeante ayant en charge les affaires de la commune, ont fait pencher la balance en faveur de l'actuel exécutif. Avec une confortable majorité de 20 voix sur les 33 que compte l'assemblée, le staff de la municipalité est arrivé à ses fins. Il a donc pu adopter l'ordre du jour « renié » le 27 septembre dernier. Les trois élus du MSP, « trahis » selon les propos de leur porte-parole, ont une nouvelle fois boycotté les travaux de la session qui s'est penchée sur d'importants dossiers.