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"Tahçil el-haçel" ou comment traiter de l'intégrisme par l'absurde
13e festival du théâtre professionnel au TNA
Publié dans Liberté le 30 - 12 - 2018

Le théâtre d'Oum El-Bouaghi s'est attaqué un à délicat thème lors de son passage, avant-hier soir, au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, dans le cadre du 13e FNTP (Festival national du théâtre professionnel), organisé du 22 au 31 décembre à l'ancien Opéra. La pièce Tahçil el-haçel, qui traite de l'intégrisme et de ses conséquences, a été portée par un dynamique duo, Soumiya Bounab et Hichem Guergah, qui incarnait un couple de paysans, pivot des difficultés du peuple algérien et son traumatisme vis-à-vis de l'intégrisme. Le jeune couple assiste, impuissant, à l'intrusion, en une nuit, de plusieurs personnages masqués en son domicile, situé dans un "haouch" où viennent à manquer toutes les commodités de base. À la fois complice et chicaneur, le duo tire ces situations rocambolesques à son avantage, avec des farces et des retournements de situations qui mettaient à nu le vrai visage de l'intégrisme et ses conséquences. "La pièce parle d'intégrisme et tente de trouver une issue pour la paix. De nos expériences passées, nous voulons faire passer un message pacifique à travers le dialogue et l'échange", a expliqué le metteur en scène de la pièce, Lahcène Chiba. "Ce thème n'a pas été très traité par le théâtre algérien, parce que les gens en avaient peur." Et d'ajouter : "Nous disons à la société attention ! Si nous continuons dans cette voie, nous risquons de revenir à un passé récent. Nous ne voulons pas que l'Algérie revive la décennie noire." En plus de l'Algérie, les autres pays arabes, comme la Syrie, la Tunisie, l'Egypte ou encore Libye, qui ont vécu leurs révolutions il y a quelques années, étaient incarnés par ces malfrats, en un interminable va-et-vient, censé représenter cette histoire qui se répète. Un parti pris de l'auteur de Tahçil el haçel, Ali Tamert, qui dira avoir voulu mettre en avant "l'absurdité de la vie et la mort. Si on revient un peu en arrière, on assistait à des scènes hallucinantes où les convois funéraires côtoyaient les cortèges de mariages. Avant aussi, quand quelqu'un mourait, tout le monde était choqué. Actuellement, la mort est devenue banale, tous les jours aux infos des centaines de gens meurent, cela ne choque plus". Au cœur de ce drame absurde qui se déroule en un seul lieu et une seule nuit, le couple fait face donc à des individus masqués, le menaçant avec des couteaux en papier, masque cachant la partie supérieure du visage et des combinaisons noires. Même les menottes avec lesquelles sont attachés le mari et son épouse, les masques de leurs bourreaux et les verres de la cuisine sont en papier, pour dire finalement l'absurdité de cette violence gratuite. D'ailleurs, le comédien qui incarnait l'écrivain déchirera, au terme de la représentation, toutes les pages de ce scénario, comme dépité par cette impasse dans laquelle se trouve la société arabe d'une manière générale.
Yasmine Azzouz

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