Des habitants en colère saisissent tout ce qu'il y a comme “autorité” à Médéa pour les délivrer de la pollution sonore qui émane des salles des fêtes qui affecte leur environnement. Comme de coutume, l'inertie de l'administration quant à régler les problèmes des citoyens génère moult pétitions et autres requêtes, quand ce ne sont pas des manifestations violentes. Une simple affaire de tapage nocturne, qui empoisonnait les nuits des habitants du quartier M'sala et qui aurait pu être réglée par une intervention de la police, a dégénéré en affaire administrative aux tournures bureaucratiques qui annonce une longue procédure qui ne réglera pas le problème des nuisances sonores. En effet, au lieu de mettre fin immédiatement à l'atteinte à la tranquillité des citoyens, les responsables se sont lancés dans une enquête qui relève le laxisme des services qui ont autorisé l'ouverture de ces salles des fêtes, objet du délit. Ce n'est qu'aujourd'hui, après plus de quinze années d'existence pour certaine d'entre elles, que l'on se rend compte qu'aucune salle ne répond aux normes. Des promesses de règlement sont émises çà et là. En attendant, le bruit continue d'avoir de belles nuits devant lui. M. M.