Ils ont tenu un mouvement de protestation et ont crié leur désarroi vis-à-vis de la limitation des postes pédagogiques au nombre de 3 contre 15 durant les années précédentes. La diminution des postes au concours de doctorat dans toutes les spécialités sous le système classique pour l'année 2018/2019 ne cesse de susciter de vives réactions auprès des étudiants de l'université de Constantine 3, qui ne savent plus où donner de la tête face à cette mesure appliquée il y a déjà quelques années. Exprimant leur refus du nombre de postes pédagogiques ouverts, jugé insuffisant, les étudiants de l'université de Constantine 3 Salah-Boubnider ne ratent aucune occasion pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis de cette situation. Ainsi, les étudiants doctorants du système classique dans plusieurs spécialités, qui ont tenu, mercredi dernier, un mouvement de protestation au sein de leur université, ont crié haut et fort leur désarroi vis-à-vis de la limitation des postes pédagogiques dans le concours de doctorat au nombre de 3 postes contre 15 durant les années précédentes et aussi pour exprimer leur rejet de la nouvelle mesure réduisant également le nombre d'étudiants dans les listes d'attente dans toutes les spécialités. Des mesures qui ne servent, sans doute pas, selon leurs dires, les intérêts de l'étudiant. "Pour le concours de doctorat de cette année, le rectorat de l'université a jugé suffisant le nombre de 3 postes dans plusieurs spécialités, ce qui est incompréhensible. Ce n'est pas normal que des dizaines d'étudiants participent à un concours pareil uniquement pour trois postes et qui sont déjà prédestinés à des étudiants bien précis", raconte Amine, un des postulants de ce concours. Les étudiants en colère revendiquent notamment l'augmentation du nombre de postes ouverts ou bien la réintégration des étudiants qui ont réussi le concours de cette année dans la liste d'attente. "Nous ne comprenons pas pourquoi le nombre d'étudiants dans les listes d'attente a été également réduit, et nous voulons que le nombre soit augmenté à au moins 7 postes. Toutes ces mesures sont inacceptables", affirment les protestataires. De leur côté, les autorités rectorales de l'université de Constantine 3 n'ont fourni aucune explication à ce sujet. Signalons que les étudiants ont adressé plusieurs correspondances au mois de décembre 2018 au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, mais aucune réponse ne leur a été communiquée. Iness Boukhalfa