Les Vert et Noir, qui se rendront cet après-midi à Constantine pour y affronter le CSC au stade Hamlaoui à 17h, s'apprêtent à livrer une rencontre capitale. La défaite est interdite au risque de voir leur quotidien se compliquer davantage. "Nous sommes dans l'obligation de réaliser un bon résultat face au CSC si on veut provoquer le déclic. On doit rompre avec cette série de mauvais résultats pour pouvoir rebondir et prendre un nouveau départ", dira l'entraîneur Madoui, qui subit une énorme pression ces derniers jours. En effet, le dernier revers à domicile face au MC Oran (3-0) a suscité une vive colère chez les supporters, ce qui les a amenés à rencontrer aussi bien les dirigeants que le staff technique et les joueurs pour exprimer leur déception et leur inquiétude quant à l'avenir de leur équipe. Cette dernière a donc vécu une semaine mouvementée, et comme première réaction et pour faire bouger les choses, la direction, présidée par Amar Boudiab, a opéré un remaniement et un renforcement de la direction avec l'installation de l'ancien joueur Djelloul Meddas au poste de coordinateur. Arab Benaï, l'actuel président du club amateur, a été désigné comme premier vice-président, et l'actionnaire Akli Adrar comme deuxième vice-président. C'est une façon de booster les choses et d'apporter du sang neuf à l'effet d'aider l'équipe à surmonter cette mauvaise passe. Ce n'est pas tout, Madoui, qui a promis aussi bien aux dirigeants qu'aux supporters de redresser la situation et d'être en possession d'atouts pour trouver des solutions, qui sont d'ailleurs attendus depuis très longtemps, a demandé à la direction de geler les salaires des joueurs jusqu'à nouvel ordre. Toutes ces manœuvres ont pour objectif de voir les camarades de Touré réagir et réussir les meilleures performances possibles à l'avenir, à commencer par le rendez-vous de cet après-midi face au CSC. Ce ne sera pas facile face à une équipe de Constantine euphorique depuis l'arrivée de l'entraîneur français Lavagne, mais les Béjaouis sont conscients de l'enjeu de cette empoignade et sont déterminés à se battre bec et ongles pour ne pas revenir bredouilles. Z. Tairi