Au total, 242 projets d'investissement ont été validés, dont 80 projets ont été lancés en 2018 à Relizane, par le Comité d'assistance à la localisation et à la promotion de l'investissement et de la régulation du foncier (Calpiref), a indiqué M.Ghenam Abdesslam, directeur de l'industrie et des mines de la wilaya de Relizane. Plus de trente-huit mille neuf cents (38900) emplois seront générés, à terme, par ces investissements visant à "contribuer au développement du tissu économique local", devant être engagés dans divers secteurs d'activité dont l'agro- alimentaire, l'industrie, les matériaux de construction, les services et autres, pour un investissement de plus de vingt-six mille (26000) milliards de centimes a précisé le directeur à notre bureau de rédaction. Une partie importante de ces projets est localisée dans la zone de Sidi Khettab relevant de la daïra d'El-Matmar et concerne les activités de production de pièces de rechange, de transformation de plastique, de production et de transformation de papier, de prêt-à-porter et d'agroalimentaire (conserverie), a déclaré notre interlocuteur. Les mesures d'encouragement prises par l'Etat en matière d'investissement dans la partie Est et les potentialités de la région, séduisent de plus en plus les investisseurs, notamment dans les secteurs industriel et touristique, a souligné M. Ghenam Abdessalem, un constat illustré par la présence de grands groupes industriels qui veulent réaliser des projets d'envergure, notamment l'appareillage électronique, les cosmétiques et les matériaux de construction. Pour faire face à cet engouement, les autorités locales s'attèlent à mobiliser des réserves foncières dans les différentes zones d'activité des communes ainsi que dans les zones industrielles, a assuré le même responsable. Pour également renforcer cette dynamique, les pouvoirs publics ont lancé de nombreux projets de création de zones industrielles et d'activités, telles que les zones industrielles de Djdiouia, Ammi Moussa et Warizane, dédiées exclusivement aux grandes unités industrielles, a-t-il ajouté. Pour accompagner les investisseurs et lever toutes les entraves bureaucratiques, le Calpiref tient des réunions périodiques, ouvertes aux opérateurs porteurs de projets, aux chefs de daïra et aux présidents d'APC, a encore affirmé le directeur de l'industrie et des mines exhortant les responsables des daïras et les élus locaux à "aplanir tous les écueils administratifs rencontrés par les investisseurs dans l'intérêt du développement local". Ghenam Abdessalem a également affirmé que les opérateurs disposent d'un délai de 6 mois pour lancer leurs projets, à compter de l'obtention de l'aval et des actes relatifs aux terrains d'implantation de leurs activités. E. Yacine