La station ignorée Les trains 1001 Alger-Oran et 1002 Oran-Alger ne marquent plus d'arrêt à la gare d'El-Affroun depuis trois mois environ. Cette dernière, une gare importante (avec une moyenne de 900 à 1 000 voyageurs/jour) qui dessert plusieurs wilayas avec les villes de Médéa, Chiffa, Mouzaïa, Bou Medfaâ, Hadjout, Tipaza, Cherchell, Damous… a de tout temps été une gare d'arrêt pour les trains d'Oran. Selon des sources bien informées, le 1001 accueillait, chaque jour à El-Affroun, une centaine de voyageurs à destination des grandes villes de l'Ouest (ce qui représentait un rendement moyen de 3 millions de centimes/jour), des employées d'Infrafer-Aïn Defla et transportait colis, bagages et courrier. C'est dire le dommage et le préjudice que cause la situation actuelle. Les hérons, une menace pour l'envrionnement Après une accalmie de quelques mois, les hérons garde-bœufs, des oiseaux migrateurs, revisitent les arbres de la place publique (pins d'Alep et faux-poivriers). Ces échassiers dont les cris indisposent fortement les riverains libèrent des excréments acides et nauséabonds à l'origine de la dégradation des arbres sur les cimes desquels ils se nichent en colonies. Les arbres où ils ont élu domicile, entièrement recouverts d'une substance blanchâtre (la fiente des oiseaux), sont réduits à l'état de spectres témoignant du dépérissement avancé du végétal (plus que centenaire dans le cas précis du couvert de la place publique et celui de l'annexe du Cfpa). Le héron garde-bœufs constitue une menace sérieuse pour l'environnement. Conférence sur la Révolution algérienne Le programme culturel relatif à la commémoration du cinquantenaire du 1er Novembre 54, mis sur pied au lycée Mohamed-Boudiaf et s'étalant sur un an (du 31 octobre 2004 au 1er novembre 2005), vient de s'achever pour l'année scolaire avec la visite du Dr Youcef Khatib, invité pour animer une causerie autour du thème de l'organisation sanitaire et logistique durant la guerre de Libération. Un mois plus tôt, le lycée avait reçu le Dr Lamine Khene pour une conférence sur l'organisation politique et militaire pendant la Révolution. Et en mars dernier, c'était Mme Drifa Ben M'hidi, accompagnée de son époux Abdelkrim Hassani, ainsi que trois moudjahidate de la première heure : Mmes Bouamama Fatiha (Wilaya 5), Heffied Zohra (dans l'Algérois) et Benchenouf Malika (fédération de France) qui avaient été invités pour témoigner du rôle de la femme pendant la guerre… Les trois conférences qui se sont déroulées dans une ambiance très conviviale ont été émaillées d'anecdotes qui ont retenu toute l'attention de l'assistance. À la rentrée prochaine, M. Rédha Malek est espéré pour une conférence autour des accords d'Evian F. S.