Les autorités françaises ont annoncé hier avoir mobilisé quelque 5 000 membres des forces de sécurité pour surveiller le traditionnel défilé militaire de la fête nationale du 14 Juillet à Paris, un renforcement décidé après les sanglants attentats de Londres. Ce défilé militaire, auquel assistent notamment le chef de l'Etat Jacques Chirac et de nombreux responsables du pays, marque le temps fort de la fête nationale sur la célèbre avenue des Champs-Elysées. La France a élevé jeudi dernier son dispositif de vigilance antiterroriste au niveau rouge après les attentats de Londres, renforçant notamment les patrouilles de policiers et militaires dans les gares, les aéroports et des lieux publics. La police a reçu des consignes “d'extrême vigilance”, et les spectateurs du 14 Juillet seront notamment soumis à des contrôles systématiques, avec en particulier un contrôle des sacs, a précisé la préfecture de police. En 2002, le défilé du 14 Juillet avait été le théâtre d'une tentative d'attentat contre le président Chirac par un jeune militant d'extrême droite. Depuis, des mesures drastiques de sécurité ont été mises en place pour les cérémonies officielles auxquelles assistera le président de la République. La France commémore depuis plus d'un siècle la journée révolutionnaire de la prise de la prison parisienne de la Bastille, le 14 juillet 1789. La journée de fête, suivie par des millions de personnes, dont de nombreux touristes présents en France en cette période estivale, associe défilé militaire, bals et traditionnels feux d'artifice. Des centaines de milliers de personnes assistent en particulier au feu d'artifice tiré à Paris. Cette année, le défilé se déroulera sous le double signe “des armées au service de la solidarité” et de la célébration par la France de l'année du Brésil, en présence du président brésilien Lula da Silva. Agence