L'observatoire du handicap de la réadaptation et de l'éthique en santé (OHRES) organise, la semaine prochaine au CHU d'Oran, son 7e séminaire qui sera, cette fois-ci, consacré à l'examen des aspects éthiques, bioéthiques et déontologiques de la nouvelle loi sanitaire algérienne. Les interventions programmées porteront sur les cinq chapitres consacrés par la loi à ces aspects-là dans un contexte marqué par une évolution sans précédent de la médecine. "Cette loi prêche par excès puisque le progrès médical fulgurant génère des situations inédites et évolutives, ce qui devrait laisser le champ libre à la réflexion éthique qui devrait nourrir le droit à venir", constate le président de l'OHRES, le Pr Khaled Layadi, par ailleurs, responsable du service de médecine physique et réadaptation (MPR) du CHUO, en rappelant que la nouvelle loi de santé encadre également "le don d'organes et des tissus chez les vivants et chez les personnes décédées, la procréation médicalement assistée, la recherche biomédicale et les essais cliniques". La loi de la santé prévoit de nouvelles dispositions relatives aux développement dans les domaines de la médecine légale, les moralités et les éthiques relatives aux pratiques médicales et les bioéthiques médicales couvrant le don et l'implantation d'organes. Ce qui sera précisément débattu lors du séminaire au cours duquel trois interventions sont prévues : "L'évolution des réformes et de la loi de santé en Algérie", du professeur S. Boumeslout, exerçant au service de la médecine légale du CHUO, "L'éthique, la bioéthique et la déontologie dans la nouvelle loi sanitaire" du docteur M. Khadir, service de médecine légale de l'EHS de Saïda, et "La nouvelle loi sanitaire : point de vue du juriste", de maître Dif. À noter que la nouvelle loi a été adoptée au printemps dernier par les deux chambres du Parlement. S. O. A.