Dans le cadre de la formation continue des médecins et de la mise à jour des connaissances des praticiens en vue d'une meilleure prise en charge des malades, la DSP de Souk Ahras a organisé une journée d'étude au profit des médecins de la wilaya, à laquelle ont assisté 75 généralistes. Cette journée, dont le thème abordé par Dr Harbi Wafa du service cardiologie du CHU Ibn-Sina de Annaba "Accident vasculaire cérébral : quelle place pour la thrombose?", a permis aux médecins présents d'éclairer certaines zones d'ombre de cette pratique médicale. Dr Harbi a surtout parlé de cette pathologie qui est lourde de conséquences et a un coût très onéreux. Pour ce médecin, l'accident vasculaire cérébral est une pathologie grave, mortelle, une urgence médicale absolue ; il est considéré comme la première cause du handicap de l'adulte et dont le tiers des patients conservent des séquelles. Il représente la deuxième cause de démence de la maladie d'Alzheimer, la troisième cause de mortalité dans le monde après les maladies cardiovasculaires et les cancers. Dr Harbi a affirmé qu'un patient ayant survécu à un accident vasculaire cérébral a un risque de récidive de 10% dans l'année qui suit et 30% dans 5 ans. L'oratrice a évoqué l'évolution temporelle de l'AVC ischémique et du facteur temps pour la prise en charge du patient. Elle a parlé de la thrombolyse intraveineuse et de la surveillance du malade après la thrombolyse, une surveillance qui doit être stricte. Un débat a été entamé après la communication du Dr Harbi pour en savoir un peu plus sur la faisabilité de la thrombolyse et son taux de réussite.