"Le rôle de la Foire internationale de l'Assihar dans la promotion du dynamisme économique des pays sahéliens" est l'intitulé de la journée d'étude organisée, avant-hier, par l'APW de Tamanrasset. Organisée par l'Association nationale des économistes algériens en collaboration avec l'Association locale pour l'édification de l'avenir, la rencontre a vu la participation des experts et chercheurs universitaires qui ont débattu de l'impérative transition vers le marketing digital avec pour finalité de promouvoir les échanges commerciaux entre l'Algérie et les pays sahélo-africains. Ce faisant, les intervenants ont insisté sur la nécessité de mettre en place un système de vigilance fiscale et douanière et un régime adapté aux échanges de données électroniques en mesure de booster le e-commerce et de promouvoir les produits made in Algeria sur le marché africain. On a ainsi recommandé de travailler sur le développement des mécanismes liés à la franchise de la cybersécurité et à la bonne gouvernance informatique pour permettre une meilleure ouverture au commerce international des pays du Sahel. Dans son intervention, Abdelbasset Azzaoui, enseignant au centre universitaire de la wilaya de Tamanrasset, s'est focalisé sur le rôle joué par la foire internationale de l'Assihar dans la relance de la locomotive du développement local et l'émergence de nouvelles entreprises économiques. En redéfinissant cette manifestation qui jouissait, par le passé, d'une dimension continentale, le conférencier, également expert en modélisation et en économétrie, a mis l'accent sur l'adoption des modèles basés sur les concepts multidimensionnels de l'attractivité et de la compétitivité régionales. Ainsi, il a évoqué le libre-échange transfrontalier qui devrait s'appuyer sur la politique traditionnelle des avantages comparatifs visant à développer le commerce touristique. L'interactivité entre l'Assihar et le port sec devant être érigé dans la wilaya délégué d'In Guezzam a également été mise en exergue dans le but de donner du punch à la dynamique économique dans les régions frontalières, mais surtout contribuer à la relance de la balance commerciale et la monnaie nationale. Au terme de cette journée d'étude, il a été recommandé d'adopter les concepts relatifs à la technologie de l'information et de la communication, et ce, en proposant la création une foire digitale et l'adoption d'une stratégie de marketing viral dans la promotion des produits susceptibles d'inonder le marché africain. RABAH KARECHE