Le président du RCD, Mohcine Belabbas, s'en est pris, hier, aux partis politiques et aux personnalités nationales, s'autoproclamant de l'opposition, alors que le pays est en pleine phase de transition. Pour M. Belabbas, il ne serait pas juste de parler d'opposition tant est qu'il n'existe plus de pouvoir formel en face. Le pouvoir réel, dit-il, est aujourd'hui dans la rue, allusion au peuple révolté depuis le 22 février dernier. "Depuis le 22 février, il n'existe plus de pouvoir. Donc on ne doit plus parler d'opposition. Désormais, les forces politiques sont scindées en deux camps : il y a ceux qui cherchent à sauver le système et ceux qui veulent sauver le pays." Le chef du RCD juge ainsi que les partis politiques, ceux de l'opposition et ceux du pouvoir, ne pourront se réapproprier la scène politique qu'une fois la période de transition passée. Les formations politiques, dit-il, doivent présentement se contenter d'un "rôle consultatif". F. A.