Les décisions d'octroi d'aides du Fonds de péréquation des œuvres sociales (Fnpos) aux bénéficiaires de logements dans le cadre de l'habitat rural crient à l'injustice. Ils se disent lésés, voire pénalisés, par rapport aux autres bénéficiaires d'un logement dans le cadre des autres formules (LSP, LPA et LPP). Selon des sources bien informées, la décision de revoir à la baisse l'aide du Fnpos pour les bénéficiaires d'un logement rural est une décision injuste. En effet, une résolution du conseil d'administration datant de juin 2018, qui prévoit le déblocage d'une aide de 300 000 DA pour le salarié bénéficiaire d'un logement rural, est inexplicable car elle ne fait bénéficier que 15 à 20% des postulants. Pis encore, les conditions d'éligibilité ne sont pas à la faveur des souscripteurs car elles excluent une grande partie des demandeurs de l'aide dont le montant est fixé à 500 000 DA pour les autres segments du logement aidé. "Nous ne comprenons pas pourquoi le conseil d'administration nous exclut du lot des autres travailleurs qui bénéficient de cinquante millions et sans aucune condition", nous dira un souscripteur Il est à noter aussi que les dossiers des souscripteurs, dont les plans sont approuvés et visés par les services compétents et qui ont bénéficié de l'aide de la CNL, sont rejetés pour des motifs qui, selon les plaignants, ne tiennent pas la route. Il s'agit, notamment, des souscripteurs ayant prévu la construction d'un garage, d'une terrasse ou d'escaliers pour y accéder, d'un sous-sol habitable ou ayant laissé des barres d'attente pour une éventuelle extension. FAOUZI SENOUSSAOUI