Les souscripteurs aux 200 logements FNPOS réalisés à Ali Mendjeli, achevés depuis quelques mois, et 800 autres inscrits dans la formule des logements AADL à Ali Mendjeli et à Massinissa, en attente depuis près de dix ans, ont organisé, hier, deux rassemblements distincts devant le cabinet du wali, pour protester contre les lenteurs dans la remise des clés et solliciter l'intervention du chef de l'exécutif pour débloquer la situation. En effet, selon les postulants aux logements FNPOS, la direction de Constantine de ce fonds les menace par le biais d'une lettre qui leur donne un délai de dix jours, pour lui ramener une décision d'attribution de l'aide de la Caisse nationale de logement (CNL), sous peine de se voir rayer de la liste des bénéficiaires des 200 appartements. Et la CNL, contactée pour l'obtention du document exigé, a fait savoir qu'elle n'en délivre pas à des particuliers et que l'opération se fait exclusivement entre administrations, se sont lamentés les souscripteurs en question. Les protestataires redoutent en fait que la direction «a déjà décidé de les exclure de l'attribution des logements, préférant les donner à ceux qui ont accepté de les payer cash et cela à l'exclusion de la majorité écrasante de ceux qui ont eu recours au montage financier et aux crédits bancaires auprès de la CNEP». Et d'ajouter dans ce sens : «Nous avons peur d'être les dindons de la farce d'un comportement inexplicable de la direction, sinon à quoi rime qu'elle nous exige ces conditions qui sont pratiquement impossibles à remplir». Et de menacer, que si les choses continuent à faire du surplace, «nous allons prendre d'assaut les appartements qui sont achevés et dont nous possédons les décisions d'attribution avec les indications de numéro et d'étage». Quant aux motifs de protestation des souscripteurs aux logements AADL, ils s'inscrivent dans le même registre. Les concernés dénoncent eux aussi le mépris et la hogra dont ils sont victimes. Les souscripteurs qui ont déposé leurs dossiers en 2001 et 2002 expliquent que les 800 logements auxquels ils sont candidats, qui se trouvent à Ali Mendjeli et à Massinissa, sont habitables et déjà prêts depuis longtemps, mais qu'ils viennent d'être informés par la direction de AADL que «le cas des souscripteurs de 2001-2002 afférents aux 800 logements en question, relève désormais de la Cnep». «Nous refusons ce transfert, car il nous faut maintenant refaire le dossier à partir de zéro et selon la formule de la Cnep qui est différente, et qui, quoi qu'il en soit, elle va d'abord satisfaire ses clients et notre dossier ne passera que bien après», s'indignent les contestataires. Ces derniers, apprend-on, ont pu remettre en fin d'après-midi leurs doléances à un représentant du wali