Les écoles, hôpitaux et postes, ainsi que nombre d'infrastructures de service public risquent d'être paralysés, aujourd'hui, à l'appel de la Confédération des syndicats autonomes (CSA) d'observer une grève générale dans la Fonction publique et une marche nationale depuis la place du 1er-Mai, à Alger. Par ces actions de protestation, les douze syndicats autonomes de la Fonction publique, qui constituent la CSA (Unpef, Cnapeste, Snapest, Snpsp, Snte, Snap, Cnii, Sntfp, Satef, Cela, Snvfap, Cnes), entendent exprimer "le rejet du nouveau gouvernement et le refus de traiter avec lui", "le rejet de l'intervention étrangère dans les affaires intérieures du pays" et appeler à "la poursuite du mouvement populaire pacifique". Cela sera une occasion aussi pour réitérer leur attachement aux revendications du mouvement populaire pacifique. Contrairement aux précédentes actions de protestation, les syndicats autonomes de la Fonction publique ne porteront pas des revendications corporatistes ou socioéconomiques, mais feront leurs revendications de la rue, à savoir le départ du système et l'instauration de la deuxième République. La Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (Laddh) déclare adhérer à l'appel de la CSA. Il y a, également, l'adhésion de différentes catégories de la société, notamment les juges et les fonctionnaires du secteur de la justice, les étudiants et les enseignants.