À la réserve de chasse de Moutas, sur les hauteurs de Tlemcen, il a été procédé mardi à un pré-lâcher de 10 mouflons à manchettes et 8 gazelles Dorcas. L'intérêt croissant de la chasse et les problèmes qui se posent pour la survie du gibier dans une nature de plus en plus perturbée par l'homme ont amené les gestionnaires de la réserve de chasse à mettre en place des enclos où les populations animales seraient sous contrôle avec un contact plus facile que livrées à la nature. De ce fait, les agents forestiers peuvent suivre pas à pas le développement de la faune sauvage pour garantir les meilleures conditions de sa reproduction. Il est ainsi procédé régulièrement à des lâchers de jeunes mouflons dans l'aire protégée tout en suivant leur évolution dans l'espace naturel sachant que c'est une espèce en voie de disparition en Algérie. À noter que dans la plaine de Moutas, une vingtaine de cerfs daims et quatre autruches à cou bleu gambadent en semi-liberté, pris en charge par les services forestiers à travers un suivi diététique rigoureux et une surveillance permanente. Le centre cynégétique de Tlemcen, situé dans la même zone géographique, abrite régulièrement des rencontres scientifiques sur le thème principal de la protection des espèces animales en voie de disparition avec l'objectif d'en assurer la survie par la mise en œuvre de moyens appropriés. B. Abdelmadjid