*L'ancien ministre de l'Energie et proche d'Abdelaziz Bouteflika, Chakib Khelil, a réagi, via sa page Facebook, à sa convocation par la justice pour être entendu dans des affaires de corruption dont il serait accusé. Saluant la décision de la justice d'ouvrir les dossiers de corruption, Chakib Khelil s'est dit "heureux et optimiste" de voir la justice s'intéresser aux affaires de dilapidation de l'argent du peuple. Il a annoncé qu'il se présentera "volontiers" pour apporter sa contribution pour que "jaillisse la lumière" sur toutes les affaires pour lesquelles il aurait été cité. Chakib Khelil a estimé que la justice "doit être neutre" pour pouvoir traiter ce genre d'affaires. Il a ajouté que "le jugement doit avoir lieu loin des tensions, des règlements de comptes et des manipulations". Il a dénoncé "les faux procès" intentés aux gens "par des personnes qui n'ont aucune connaissance dans le droit et encore moins des détails sur ces mêmes affaires". Concernant les différents procès intentés à des personnalités, l'ancien ministre de l'Energie s'est dit "optimiste" de cette "lueur d'espoir saluée par des millions de citoyens". Sur un autre volet, l'ancien ministre de l'Energie ne s'est pas attardé, dans son message, sur les détails des affaires qu'ils traînent depuis plusieurs années. Il a choisi, en revanche, de s'en prendre à la presse, et plus particulièrement à la francophone qu'il accuse "de servir les intérêts de l'ancien colonisateur". "Certains ne doivent pas oublier un principe de la justice qui est celui de la présomption d'innocence", a-t-il écrit, ajoutant qu'il s'est habitué "à entendre, via la presse francophone, des monstruosités". "Cette même presse vit ses derniers jours depuis qu'elle a perdu la boussole dans son activisme contre les Algériens", a encore attaqué Chakib Khelil. Pour rappel, les dossiers où il a été cité ont éclaboussé l'institution judiciaire. Accusé d'avoir reçu des pots-de-vin dans plusieurs marchés conclus avec des étrangers via Farid Bedjaoui, Chekib Khelil n'a jamais répondu devant la justice de ces accusations. Lui qui s'est réfugié aux Etats-Unis d'Amérique durant plusieurs années après l'éclatement des affaires de corruption, Sonatrach 1 et 2, est revenu au pays et s'est lancé dans une tournée des zaouïas. Cette action a soulevé l'ire des citoyens qui l'ont plusieurs fois pourchassé, lui suggérant de se présenter devant la justice s'il était innocent. Reste à savoir si Chakib Khelil tiendra sa promesse d'honorer son engagement à répondre favorablement à la convocation de la justice.