Alors que la rentrée sociale n'est pas encore arrivée que des foyers de protestation se font déjà jour dans plusieurs secteurs du monde du travail. Ainsi en est-il du cas des employés de l'entreprise Simes, spécialisée dans la mécanique lourde et chouannerie, dont les travailleurs se préparent à une grève de la faim dans les tout prochains jours. En effet, réunis en assemblée générale extraordinaire, le conseil syndical et le comité de participation de la société ont décidé de passer à l'offensive en signe de protestation contre “l'entêtement des actionnaires à ne pas tenir compte des indemnisations et du paiement des salaires dans leurs résolutions”. Pour ce faire, le partenaire social a été chargé d'entamer la procédure de déclenchement de la grève de la faim et la constitution d'un comité de crise. De leur côté, les chercheurs du Centre de recherche en énergie nucléaire (CRNA), par l'entremise de leur section syndicale affiliée à l'UGTA, sont résolus à croiser le fer avec leur direction. Un préavis de grève vient d'être déposé à l'Inspection du travail suite à la non-satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. En effet, les travailleurs du Comena constatent que le commissaire de l'énergie atomique n'a pas jugé utile de donner suite aux instructions du secrétariat général de la Présidence de l'année dernière portant sur la prise en charge de leurs problèmes. Les protestataires en veulent d'autant plus que le SG avait répondu via l'instruction 72, le 8 mai 2004 à toutes leurs doléances, mais que le commissaire semble avoir superbement ignorées. Ils lui reprochent, notamment d'avoir procédé à une application “pernicieuse” de ladite instruction. Ce faisant, le syndicat du CRNA décide de déposer un préavis de grève qui expirera le 11 septembre prochain. H. M.