Le groupe Sonatrach et la société pétrolière et gazière portugaise Galp Energia viennent de signer des accords portant sur l'approvisionnement en gaz naturel algérien du marché portugais pour un volume de 2,5 milliards de m3 par an, a rapporté hier l'APS, citant un communiqué de la compagnie nationale des hydrocarbures. En vertu de ces accords, les deux partenaires, liés par un contrat gazier depuis 1994, prolongent ainsi d'une durée de 10 années supplémentaires leur partenariat historique, tout en permettant au groupe Sonatrach de renforcer sa position de fournisseur majeur de la péninsule Ibérique. À rappeler que toutes les exportations de gaz algérien vers l'étranger à long terme sont régies par des contrats d'approvisionnement soumis au principe du "Take or Pay", avait expliqué récemment le groupe Sonatrach. En vertu de ce principe "Take or Pay", l'acheteur est tenu de prendre livraison et de payer la quantité contractuelle ou de payer ladite quantité en cas de défaut d'enlèvement, a précisé la compagnie nationale des hydrocarbures. Ces contrats et leurs amendements, explique encore le groupe, sont soumis à une procédure d'approbation comprenant en premier lieu l'accord des organes sociaux de l'entreprise (conseil d'administration de Sonatrach) puis celui des autorités compétentes (approbation du ministère de l'Energie). "Toutes les exportations (GN et GNL) sont strictement encadrées par les réglementations en vigueur", a souligné la même source, ajoutant qu'elles font l'objet d'une double déclaration douanière : la première est faite par Sonatrach au niveau des Douanes algériennes et la seconde est faite par le client au niveau des douanes du pays de destination. La déclaration en douane (dossier d'exportation) faite par Sonatrach auprès des Douanes algériennes comprend les informations relatives au client, le prix, la quantité, la date de livraison, le navire ou gazoduc et la facture domiciliée. Sonatrach rappelle également qu'en 2018 ses exportations de gaz se sont élevées à 51,5 milliards de m3 dont 75% par gazoduc et 25% sous forme de GNL.
