La Conservation des forêts a mis en place, en coordination avec ses partenaires, un programme comportant des activités de sensibilisation et d'exposition sur les réalisations en matière de reboisement et de reforestation. La célébration de la Journée mondiale de lutte contre la désertification, qui a lieu le 17 juin de chaque année, s'est déroulée cette année dans la daïra de Aïn Boucif (sud de la wilaya de Médéa) où une série d'activités a été organisée par la circonscription des forêts. Dans le cadre de cette célébration inscrite sous le slogan "Construisons l'avenir ensemble", il a été mis l'accent sur l'importance d'un développement durable qui met en valeur une gestion durable des terres, est-il souligné. Pour marquer l'événement, la Conservation des forêts de Médéa a mis en place, en coordination avec ses partenaires, un programme comportant des activités de sensibilisation et d'exposition sur les réalisations de l'Algérie en matière de reboisement et de reforestation. Outre la projection d'une vidéo mettant en relief la construction du barrage vert lancé en 1970 et la distribution de dépliants au public, un exposé montrant les principales réalisations de la wilaya de Médéa en matière d'investissements publics dans le secteur pour la valorisation du patrimoine forestier et du développement durable. La chargée de communication de la Conservation des forêts, et cadre du secteur, a animé une séance d'explications sur les principaux axes de la stratégie de l'administration des forêts concernant les programmes relatifs au développement rural, l'emploi rural, le développement de la bande steppique, le programme des Hauts-Plateaux, etc. Il faut rappeler que d'importants résultats ont été concrétisés en matière d'application de la stratégie de lutte contre le phénomène de désertification en Algérie. "En effet, notre pays n'a pas attendu l'adoption de la Journée mondiale pour élaborer une stratégie pour endiguer le phénomène d'avancée du désert en lançant le vaste programme de barrage vert sur la bande steppique en 1970. Premier projet d'envergure réalisé en Afrique, le barrage vert s'étend sur 3 millions d'hectares et couvre aussi une superficie de 7 millions d'hectares qui étaient menacés par le fléau, superficies qui ont été couvertes de plantations d'espèces forestières et fruitières, de travaux de stabilisation des dunes, ainsi que la création de points d'eau". Considéré comme le principal rempart contre l'avancée du désert, le barrage vert est une réponse aux problèmes de déperditions naturelles liées aux actions anthropiques et des pertes de substrats naturels (manque de pluie). Pour ce faire, il est mis l'accent sur le développement du secteur agropastoral par l'opération de mise en valeur des terres par les investissements des secteurs public et privé, la réalisation de forages en faveur de la population locale pour développer l'agriculture vivrière et l'arboriculture afin de lutter contre l'érosion hydrique, la sensibilisation pour l'exploitation rationnelle des ressources hydriques souterraines…