Résumé : À leur retour du voyage de noces, Nesrine et Amir rendirent visite à leurs parents. Nesrine invitera la famille à dîner chez elle. Hichem la taquine, et elle demande à son mari de l'aider à lui tenir tête : Il sourit : -Mon père a toujours été un plaisantin qui ne rate jamais l'occasion de le démontrer. -C'est une raison supplémentaire pour demander du renfort. On rit encore, et Faïza sert des boissons fraîches : -En tous les cas ma fille, nous sommes tous heureux de vous revoir parmi nous. -Et nous donc ! Sadjia demande : -C'était comment ce voyage de noces ? -Fabuleux… Nous avons visité des sites inoubliables. Amir va vous montrer des vidéos et les photos qu'on a prises. -Et maintenant ? Que comptes-tu faire Nesrine ? -Reprendre mon boulot bien sûr. Heu… Mais… -Mais ? -Heu… Amir m'a proposé d'ouvrir un cabinet. J'ai déjà pris les devants pour louer un deux pièces non loin de chez nous. -C'est formidable Nesrine. -Heu… Désolée ma chère belle-sœur, mais vu que j'habite de l'autre côté de la ville, je n'avais d'autres choix que celui de me lancer à mon propre compte. -Crois-tu que tu auras l'occasion de revoir tous tes anciens patients. -Peut-être pas tous. Mais j'en aurais d'autres. Heu… Sadjia, j'espère que tu ne m'en voudras pas ? -Mais pas du tout ma chérie. Seulement, il faut que tu saches que cela ne sera pas facile pour toi de redémarrer à zéro. -Il y a un début à tout. Faïza l'interrompt : -Oui ma chérie. Il y a un début à tout. Je crois que Sadjia est simplement déçue de ne pas t'avoir auprès d'elle chaque jour. -Je comprends, mais nous viendrons souvent vous rendre visite Amir et moi. Quelques jours passent. Un après-midi, alors qu'elle rentrait de son travail, Sadjia remarque une femme voilée devant la maison. À sa vue, cette dernière s'esquive. La jeune fille la suivra un moment des yeux, puis hausse les épaules. Elle rentre à la maison et trouve sa mère en plein ménage. Elle se hâte de la rejoindre, et l'aida à terminer de laver le parterre, puis à remettre de l'ordre dans le salon et la cuisine. Faïza ne lui sembla pas en forme, mais elle n'en lui en fera aucune remarque. Peut-être était-elle juste fatiguée. Néanmoins, les cernes sous les yeux et ses gestes un peu lents, l'inquiétèrent. -Maman, tu sembles épuisée. Faïza tente de sourire : -Je suis juste un peu fatiguée. La journée a été bien pleine pour moi.
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