Les autorités sanitaires ont pris des mesures préventives pour éliminer des gites de prolifération des insectes qui évoluent dans les eaux stagnantes. Le ministère de la Santé vient ainsi de lancer une nouvelle campagne d'information et de sensibilisation sur l'importance de signalement de la présence de l'insecte dit Aedes albopictus, connu sous le nom de moustique-tigre. Cette bestiole, au-delà des désagréments et des angoisses qu'elle provoque, demeure un vecteur de propagation du virus des maladies transmissibles de la dengue, du chikungunya ou du Zika. Lors d'une conférence de presse animée, hier, à l'Institut national de la santé publique (Insp), les entomologistes de l'Institut Pasteur Algérie et des responsables de la prévention au ministère de la Santé ont indiqué qu'aucune activité de moustique-tigre n'a été jusque-là signalée à travers le territoire national. "Contrairement aux années précédentes, aucun cas n'a été officiellement signalé par les citoyens ou à travers les structures sanitaires ouvertes au niveau national", a affirmé le Dr Fourar. Et de poursuivre : "La présence de cet insecte est signalée à Jijel, à Alger et à Oran, mais elle n'a pas été confirmée par les autorités compétentes au niveau local." Cependant, le comité national des experts en charge de la surveillance et de la lutte contre les arboviroses a classé l'Algérie au niveau 1 du plan national de surveillance contre la dengue, le chikungunya et le Zika. Le dispositif de surveillance sera maintenu jusqu'au 30 novembre prochain. Il faut savoir enfin que cet insecte, qui est particulièrement agressif envers l'homme, pique dans la journée, soit du lever et au crépuscule du jour, et le plus souvent à l'extérieur dans les jardins. Ses piqures provoquent de fortes démangeaisons.