La localité de Belkheir, distante de cinq kilomètres de Guelma, a été le théâtre en ce début de semaine d'une levée de boucliers d'une centaine d'habitants, essentiellement des jeunes, qui avaient cadenassé tous les accès au siège de l'APC. Cette action inattendue a créé des désagréments aux usagers, aux employés et au maire qui se trouvent bloqués. Les manifestants ont tenu à exprimer leur colère au président de l'APC, accusé de mauvaise gestion, d'autoritarisme, de dépassements et d'immobilisme dans sa gestion. Ils s'étonnent que cet édile soit chef de l'exécutif communal pour la troisième fois alors que la municipalité périclite au fil des ans. Les services de sécurité se sont déployés autour du siège communal, et les manifestants continuent à exiger le départ du maire qui avait eu des démêlés avec quelques élus, puisque le tribunal de Bouchegouf, saisi de cette affaire, avait auditionné il y a quelques mois les belligérants. HAMID BAALI
