Les Etats-Unis ont annoncé, mardi soir, des sanctions à l'encontre du chef de l'armée et de trois autres responsables militaires birmans pour le "nettoyage ethnique" des Rohingyas, tout en réclamant qu'ils soient tenus de rendre des comptes après leur campagne de violence. Le commandant en chef Min Aung Hlaing, son numéro deux Soe Win et les généraux Than Oo et Aung Aung, sont interdits d'entrée aux Etats-Unis, ainsi que leur famille proche, a indiqué Mike Pompeo, chef de la diplomatie américaine, dans un communiqué. "Le gouvernement américain est le premier à agir publiquement à l'encontre des plus hauts responsables de l'armée birmane", a-t-il affirmé. Il a expliqué que "Washington avait ciblé ces individus sur la base d'informations crédibles quant à l'implication de ces dirigeants dans de graves violations aux droits humains".