Après le rapport d'Amnesty impliquant clairement les autorités birmanes notamment l'armée dans les violences perpétrées contre les Rohingyas, la communauté internationale continue d'exprimé son indignation face à ce quelle qualifie de "nettoyage et épuration ethnique" multipliant les appels pour mettre fin à ce drame contre la minorité musulmane dans ce pays. «Nettoyage ethnique contre les Rohingyas», «épuration ethnique» et «apartheid dans une prison à ciel ouvert», tels sont les propos évoqués par plusieurs pays et organisations internationales pour qualifier la violence inouïe qui a poussé plus de 600 000 membres de cette minorité musulmane à quitter leur pays vers le voisin le Bangladesh. Après l'ONU, les Etats-Unis ont aussi évoqué ouvertement la responsabilité de l'armée birmane en dénonçant un "nettoyage ethnique contre les Rohingyas de la Birmanie. «Après une analyse attentive et approfondie des faits disponibles, il est clair que la situation dans le nord de l'Etat Rakhine constitue un nettoyage ethnique contre les Rohingyas», a ainsi déclaré mercredi Rex Tillerson. «Les responsables de ces atrocités doivent rendre des comptes», a déclaré le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, qui a rencontré mi-novembre en Birmanie le chef de l'armée Min Aung Hlaing et la dirigeante du gouvernement civil Aung San Suu Kyi.