Le président de la CAF Ahmad Ahmad a annoncé jeudi que son instance allait attendre la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) pour acter le sort de la finale polémique de la Ligue des champions africaine entre l'ES Tunis et le Wydad Casablanca, qu'elle a donnée à rejouer. "Les deux clubs n'ont pas voulu de notre solution à l'africaine, c'est-à-dire consensuelle, parce qu'ils ont commis des fautes. Nous sommes dans une période de réformes, nos textes ne sont pas encore réajustés pour trancher ce genre de choses. C'est pour ça qu'on est obligé d'être flexible", a déclaré le dirigeant malgache depuis Le Caire, au lendemain d'une réunion du comité exécutif. "On attend la décision du TAS prochainement et on agira en fonction de celle-ci", a-t-il poursuivi. Le TAS doit rendre sa décision d'ici le 31 juillet sur ce match qui a pollué l'image du football continental. Le 31 mai, les joueurs du Wydad Casablanca ont décidé de quitter le terrain de l'ES Tunis durant la finale retour pour protester contre une panne de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) qui aurait dû leur valider un but. Après leur retrait, le trophée a été remis aux Tunisiens. Mais début juin, à l'issue d'une réunion d'urgence du comité exécutif à Paris, la CAF a choisi de faire rejouer cette rencontre polémique, sur terrain neutre, après la CAN. Cette annonce inédite n'a satisfait aucun des deux clubs, qui réclament chacun la coupe devant la justice. La confusion autour de ce match a poussé l'instance à changer le système : à partir de 2020, les finales de la C1 se joueront sur un match unique.