Comme partout ailleurs en Algérie, la campagne de récolte de liège bat son plein en Kabylie. Les entreprises chargées de l'extraction de ce produit sont d'ores et déjà à pied d'œuvre sur les sites forestiers. A Azazga, c'est l'administration forestière qui veille au bon déroulement de cette compagne par le truchement de ses agents qui a donné le coup d'envoie. C'est à des entreprises privées spécialisées dans la gestion du liège, qui, après démasclage et transformation est utilisé dans différents domaines notamment la fabrication des talons de souliers, que ce travail est confié. Ces dernières (entreprises) recrutent la main d'œuvre parmi les jeunes chômeurs et les lycéens qui profitent de l'aubaine pour se faire l'argent de poche. Ainsi, des dizaines de chômeurs qui traînent à longueur d'année, faute de postes de travail, sont employés le temps que dure la récolte de liège, soit rois mois de salaire."J'étais très heureux quand un ami à moi m'a proposé de travailler avec lui comme élagueur. J'ai tout de suite constitué un dossier que je lui ai remis pour le fournir à l'employeur. Maintenant je travaille et je gagne un peu d'argent. Ce n'est pas grand-chose il est vrai, Mais c'est beaucoup mieux que rien!" nous a confié un élagueur tout content d'avoir eu l'heur de travailler, quoique pour un temps bien déterminé. Tôt le matin, avant le crepescule ces jeunes qui travaillent à la tache rejoignent la forêt, sacs à dos pleins de victuailles et gourdes en bandoulière. Il faut signaler qu'à pareille circonstance, ce liquide précieux est le viatique le plus indispensable que ces derniers utilisent parcimonieusement. Une fois sur les lieux de travail, ces travailleurs se scindent en petits groupes composés chacun de 03 personne: un émondoir, un démascleur et un "colporteur". Le premier élague les branche inutiles et nuisibles à l'aide d'un émondoir ou croissant permettant ainsi au démascleur d'accomplir sa tache dans de moins pénibles conditions et enfin, le "colporteur". Ce dernier déplace le liège, une fois extrait, vers une clairière en attendant son acheminement vers les usines de transformation. Le fait saillant cette saison à Azazga c'est la baisse sensible de la production du liège qui faisait dans un passé pas si lointain la fierté de toute la région qui, faut- il le rappeler, possède la plus vaste sylve du pays. En effet, si Azazga fut la région la plus productive de liège de Kabylie par le passé, il n'en n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui. Et pour cause! Les incendies ont dévasté plusieurs hectares de chênes- lièges, le vieillissement des sujets exploités et surtout l'absence de rajeunissement des subéraies. Dans ce chapitre il faut signaler que la subéraie de la région, comme c'est le cas pratiquement partout ailleurs, est composée de vieilles futaies qui ne produisent pas en quantité. Plus le sujet vieillit plus la production baisse, nous- a-t-on informé. Et la quasi totalité des chênes-lièges que nous avant vu dans la forêt de Yakouren sont séculaires. D'où la nécessité de restitution et de rajeunissement du patrimoine forestier, notamment le chêne-liège." Pour qu'un chêne-liège produit, il faut qu'il soit constamment entretenu en élaguant les branches inutiles pour une bonne aération. Comme il faut aussi le démascler soigneusement. Il est important de savoir qu'un arbre blessé risque de ne jamais reproduire du liège. C'est pourquoi il est primordiale de surveiller les démascleurs lors de l'extraction du liège." nous a fait savoir un agent forestier en retraite. Notons également que les pilleurs de ce produit et du bois de chauffage sont à l'origine de la dégradation du patrimoine forestier et de la richesse sylvicole. A Azazga, c'est l'administration forestière qui veille au bon déroulement de cette compagne par le truchement de ses agents qui a donné le coup d'envoie. C'est à des entreprises privées spécialisées dans la gestion du liège, qui, après démasclage et transformation est utilisé dans différents domaines notamment la fabrication des talons de souliers, que ce travail est confié. Ces dernières (entreprises) recrutent la main d'œuvre parmi les jeunes chômeurs et les lycéens qui profitent de l'aubaine pour se faire l'argent de poche. Ainsi, des dizaines de chômeurs qui traînent à longueur d'année, faute de postes de travail, sont employés le temps que dure la récolte de liège, soit rois mois de salaire."J'étais très heureux quand un ami à moi m'a proposé de travailler avec lui comme élagueur. J'ai tout de suite constitué un dossier que je lui ai remis pour le fournir à l'employeur. Maintenant je travaille et je gagne un peu d'argent. Ce n'est pas grand-chose il est vrai, Mais c'est beaucoup mieux que rien!" nous a confié un élagueur tout content d'avoir eu l'heur de travailler, quoique pour un temps bien déterminé. Tôt le matin, avant le crepescule ces jeunes qui travaillent à la tache rejoignent la forêt, sacs à dos pleins de victuailles et gourdes en bandoulière. Il faut signaler qu'à pareille circonstance, ce liquide précieux est le viatique le plus indispensable que ces derniers utilisent parcimonieusement. Une fois sur les lieux de travail, ces travailleurs se scindent en petits groupes composés chacun de 03 personne: un émondoir, un démascleur et un "colporteur". Le premier élague les branche inutiles et nuisibles à l'aide d'un émondoir ou croissant permettant ainsi au démascleur d'accomplir sa tache dans de moins pénibles conditions et enfin, le "colporteur". Ce dernier déplace le liège, une fois extrait, vers une clairière en attendant son acheminement vers les usines de transformation. Le fait saillant cette saison à Azazga c'est la baisse sensible de la production du liège qui faisait dans un passé pas si lointain la fierté de toute la région qui, faut- il le rappeler, possède la plus vaste sylve du pays. En effet, si Azazga fut la région la plus productive de liège de Kabylie par le passé, il n'en n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui. Et pour cause! Les incendies ont dévasté plusieurs hectares de chênes- lièges, le vieillissement des sujets exploités et surtout l'absence de rajeunissement des subéraies. Dans ce chapitre il faut signaler que la subéraie de la région, comme c'est le cas pratiquement partout ailleurs, est composée de vieilles futaies qui ne produisent pas en quantité. Plus le sujet vieillit plus la production baisse, nous- a-t-on informé. Et la quasi totalité des chênes-lièges que nous avant vu dans la forêt de Yakouren sont séculaires. D'où la nécessité de restitution et de rajeunissement du patrimoine forestier, notamment le chêne-liège." Pour qu'un chêne-liège produit, il faut qu'il soit constamment entretenu en élaguant les branches inutiles pour une bonne aération. Comme il faut aussi le démascler soigneusement. Il est important de savoir qu'un arbre blessé risque de ne jamais reproduire du liège. C'est pourquoi il est primordiale de surveiller les démascleurs lors de l'extraction du liège." nous a fait savoir un agent forestier en retraite. Notons également que les pilleurs de ce produit et du bois de chauffage sont à l'origine de la dégradation du patrimoine forestier et de la richesse sylvicole. Djamel Oukali