Après les remous enregistrés jeudi dernier, lors de l'assemblée générale ordinaire de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), le président de cette instance, M. Gougam Okba, a animé, hier, une conférence de presse au siège du Cnosaos pour éclairer la situation. D'emblée, le premier responsable de la FAVB n'y va pas de main morte pour dénoncer les agissements “délibérés d'un groupuscule voulant créer la zizanie.” Et d'enchaîner : “On ne peut pas rester insensible à ces remous organisés dans l'objectif de nuire à l'évolution de la discipline et au travail considérable effectué jusqu'ici par l'actuel équipe dirigeante de la Fédération.” Voulant étayer ses propos, M. Gougam affirme : “Leur action de déstabilisation a commencé avant l'adoption du bilan moral. Une fois le bilan adopté, ils ne sont plus réapparus, ce qui prouve qu'ils se sont présentés avec la nette intention de créer un climat de confusion. Dans ce registre, je tiens à souligner que les dernières consécrations continentales réalisées par le MCA (filles) et l'USMB (garçons) constituent une preuve de l'amélioration de la discipline. À cela s'ajoutent la réactivation des équipes nationales jeunes et le renouvellement des nouveaux statuts de la Fédération.” Document à l'appui, le président de la FAVB a indiqué que les actions de déstabilisation ont débuté bien avant et ce, au lendemain de son élection à la tête de la Fédération en 2001. À ce titre, il dira : “Après l'AG élective, ces personnes ont saisi la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) pour l'informer de l'invalidité de ce scrutin. De son côté, la Fédération internationale nous a adressé une correspondance nous sommant de lui envoyer un PV signé par le président élu et celui sortant, chose que nous avons faite. Cela dénote leur volonté de nous discréditer.” Dans ce contexte, le conférencier n'a pas manqué de mettre en exergue la validation des travaux de l'assemblée générale élective par le ministère de tutelle. Interrogé sur l'identité des fauteurs de troubles, le locataire de la maison de Dély Ibrahim a pointé un doigt accusateur sur la composante de l'ancien bureau fédéral. Dans sa lancée, M. Gougam affirme que ce genre d'agissements ne le décourage guère. “S'ils veulent me pousser à la démission, je leur dirai qu'ils ont tort. Même si cela arrangerait a priori ma famille qui a besoin que je veille davantage sur elle. Je ne suis pas un lâcheur. Je mènerai mon mandat à son terme”, soutient-il. À propos de la vacance du poste de la DEN, l'orateur indique que le bureau fédéral ne veut pas se précipiter dans la nomination du successeur de Zerdoumi, compte tenu, selon lui, du manque de techniciens de sa trempe. À noter enfin que le club de volley-ball de Bordj Bou-Arréridj a acquitté, jeudi dernier, ses droits d'engagement pour la saison 2002-2003. K. Y.