La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, en détention depuis cinq mois à la prison civile de Blida, ne sera pas remise en liberté provisoire. Le tribunal militaire de Blida a rejeté, lundi, et pour la troisième fois, une demande dans ce sens introduite par les avocats de la prévenue, a informé hier dans un communiqué du secrétariat permanent du bureau politique du PT. "Cet acharnement sur un responsable politique présentant toutes les garanties pour rester à la disposition de la justice est absolument injustifiable", a dénoncé la même instance du parti, qui a rappelé que "ses avocats ont apporté toutes les preuves de garanties irréfutables afin qu'elle puisse bénéficier d'une liberté provisoire, refusée systématiquement par le tribunal militaire depuis son incarcération arbitraire le 9 mai 2019". Le secrétariat permanant du BP du PT, qui a salué l'élan de solidarité avec sa secrétaire générale, a renouvelé son appel pour que "cesse immédiatement l'arbitraire qui frappe Louisa Hanoune, Lakhdar Bouregaâ et tous les détenus d'opinion." A l'occasion, il a informé aussi que "le PT annoncera incessamment des initiatives politiques pour obtenir leur libération".