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À tout jamais…
14e partie
Publié dans Liberté le 14 - 09 - 2019

Résumé : Dans le fond, Kamélia n'a rien à lui reprocher. Elle est soulagée lorsqu'il la laisse enfin seule. Il y a beaucoup de travail. En fin de journée, elle sort sur la pointe des pieds, voulant ne pas revoir Idir. Mais c'est inévitable. Il semble l'attendre. Kamélia lui souhaite le bonsoir et part. Elle demande au chauffeur de la déposer. Elle n'a aucune envie de rentrer chez elle…
Kamélia marche sans but malgré la surprenante pluie. Elle ne veut pas rentrer et se retrouver, non seulement avec sa solitude mais avec ces questions sans fin et sans réponse. Si elle avait cédé à la pression de Riad, si elle avait accepté de faire comme les autres, serait-il encore là ?
Doit-elle vraiment changer pour plaire ? Qu'elle devienne une autre qui aime rire aux éclats ? Qui aime danser et rentrer tard ?
Kamélia frissonne. La pluie a traversé sa veste. Mais peu importe, elle continue de marcher, ses pas l'entraînant toujours plus loin comme si ses pensées peuvent s'épuiser au même rythme que son corps.
"Elle adore la vie !" Certaines phrases de la lettre de Riad l'obsèdent. "Mais qui n'aime pas la vie ?", pense-t-elle. Tout ce qu'il lui a écrit n'a aucun sens. Elle est différente des autres femmes car la vie lui a donné plus de coups que de cadeaux. Doit-elle l'écrire sur son front, pour qu'on ne la blesse plus ?
Ses larmes et la pluie lui brouillent la vue. Elle s'arrête pour s'essuyer les yeux et le visage. Un peu surprise, elle se découvre devant un grand hôtel-restaurant. Elle pousse la porte vitrée. Une voix s'élève derrière elle. Elle fait volte-face et s'étonne de voir Idir, tout souriant, tout aussi trempé qu'elle.
- Je me demandais si vous alliez enfin vous arrêter ! Entrons à l'intérieur !
Elle veut reculer et même revenir sur ses pas mais il la saisit par le bras. Elle repense à Riad et aux mots blessants de sa lettre. Elle redresse la tête, tentant de reprendre de l'assurance devant Idir.
- Je suis trempée et cet endroit est trop chic, dit-elle. Je ne crois pas qu'ils me laisseraient entrer !
- Allons nous mettre à l'abri ! ordonne-t-il tout en l'entraînant vers la réception.
Kamélia remarque les traces de pas sur la dalle de sol.
- Oh non ! Je ne peux pas entrer comme ça !
- Mais regardez ! Vous n'êtes pas la seule ! Regardez autour de vous !
En effet, elle voit là des hommes et des femmes qui ne savaient où mettre leurs parapluies et leurs vestes.
Kamélia se surprend à sourire en voyant des femmes dont la coiffure ne ressemblait plus à rien. Comme elle…Des serveurs se proposent de se charger des parapluies et des vêtements mouillés. L'un d'eux s'approche d'eux. Kamélia ne veut pas donner sa veste !
- Je ne reste pas ! Je vais rentrer chez moi ! dit-elle à l'intention d'Idir.
- Mais vous marchiez dans la direction opposée de chez vous ! rétorque-t-il.
- Comment le savez-vous ?
- Si vous accepter de dîner avec moi, je vous dirais tout, promet-il en souriant.
Kamélia allait refuser et lorsqu'elle se rappelle pourquoi Riad l'avait plaquée, elle accepte son invitation !

(À SUIVRE)
T. M.
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