Résumé : Kamélia se voit comme une marionnette entre les mains du destin. Alors que Riad la stresse par son envie d'accélérer les choses entre eux, l'apparition de l'homme vu dans ses rêves la trouble. À son retour au bureau, la standardiste lui apprend qu'elle a reçu deux appels masculins. Il y a aussi une lettre de Riad à la réception. Kamélia ne parvient plus à se concentrer sur son travail. Par malheur, c'est aussi le jour où son supérieur devait répondre à des demandes. Même avec les notes sous les yeux, elle doit s'y prendre plusieurs fois pour le même document. L'heure des fermetures des bureaux approche et ses collègues commencent à partir. La jeune femme reste près de deux heures de plus. Elle n'a pas un goût prononcé pour les heures supplémentaires. D'ailleurs, elles ne lui seront jamais payées. Une fois qu'elle a tout saisi et tout laissé sur le bureau du directeur pour qu'il puisse les signer avant de partir en mission, elle se prépare à rentrer. Elle prend son sac et descend au parking. Un chauffeur l'y attend pour la raccompagner chez elle. Durant tout le trajet, elle ne desserre pas les lèvres. C'est à peine si elle le remercie une fois arrivée chez elle. Elle n'est pas dans son état normal, et le chauffeur l'a remarqué. Il a respecté son silence. -Enfin seule, murmure Kamélia en entrant chez elle. Elle peut enfin donner libre cours à ses larmes. Elle sort la lettre de Riad de son sac et la relit. Il a décidé de mettre un terme à leur relation, car il a trouvé celle qui fait son bonheur. À peine quelques jours après leur sortie, le voilà avec une autre. Parce qu'elle n'avait pas accepté d'aller plus loin avec lui. Il lui a écrit qu'il a la chance d'être tombé sur une fille formidable. Avec elle, tout va comme il le souhaite. "Le seul point commun que vous avez est que toutes deux vous êtes belles. Elle est si gaie que sa présence est comme un bol d'air pur. Elle vit l'instant présent, alors que toi, tu es bloquée dans le passé. Tu es tout le temps sérieuse alors qu'elle croque la vie à pleines dents. Elle adore danser, rire, sentir l'air frais de la nuit. Elle ne fuit pas la chaleur de mes bras. Je suis désolé de te faire vivre ça. Dans le fond, tu es une fille bien. Mais je viens de réaliser que tu ne peux pas être ma moitié." De colère, elle déchire la lettre en mille morceaux. Elle pleure sa malchance. Elle ne comprend pas pourquoi dans sa vie sentimentale rien ne va. La sonnerie du téléphone l'arrache à ses tristes pensées. C'est Nawel. -On ne s'est pas revues depuis la pause déjeuner, dit-elle. Je suis partie en même temps que la standardiste qui m'a dit que tu avais eu des appels durant ton absence. Etait-ce Riad ? -Qu'est-ce que j'en sais ?, rétorque Kamélia. Mais ça ne pouvait être que lui. Figure-toi que monsieur m'a laissé une lettre à la réception. Il n'a pas perdu son temps. Il a une nouvelle amie, meilleure que moi en tout. -Aïe ! Aïe ! Je suis désolée pour toi ma belle. Mais un de perdu, dix de retrouvé, comme on dit, la rassure son amie. Tu es belle et tu as toujours des admirateurs. Tu te rappelles la rencontre de ce midi ? -Oh mon Dieu ! Je te parle de ma rupture et tu me parles de l'autre. -Ma chère, j'ai une information du tonnerre, poursuit Nawel. Le bel inconnu, tu sais où je l'ai revu ? Eh bien, à notre entreprise. Il avait rendez-vous. Avec qui, je l'ignore, mais c'était bien avec quelqu'un de chez nous.
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