Des curistes ont été intoxiqués le 19 juin dernier au complexe thermal de Hammam Bou-Hadjar et ont été pris en charge par la direction du complexe. Désormais un homme averti en vaut deux, comme dit l'adage. En effet, contrairement à un passé récent où l'Etat prend en charge les frais d'hospitalisation des victimes d'une intoxication alimentaire, les choses se sont passées autrement pour cette fois-ci dans la wilaya de Aïn Témouchent dans la mesure où les établissements qui ont été à l'origine de cet incident ont été contraints de payer la facture des frais d'hospitalisation établie par les hôpitaux concernés. Ainsi le complexe thermal de Hammam Bou-hajar devrait payer la somme de 225 000 DA à l'hôpital Berribie de la cité des thermes et ce, à la suite d'une intoxication alimentaire enregistrée le 29 juin dernier et qui a fait 64 victimes parmi les curistes. Malgré leur prise en charge au sein de l'établissement hospitalier qui a duré plusieurs journées, la cause réelle de cette intoxication n'a pu être déterminée. Le Dr Bekhaled Zoubir, responsable auprès de l'hôpital nous apprend que “l'absence d'un plat-témoin a gêné nos investigations. C'est pourquoi nous nous sommes limités à parler de manque d'hygiène”. Devant cet état de fait, la cuisine a fait l'objet d'une fermeture, le temps qu'ont duré les travaux de rénovation et de renouvellement des équipements. Par ailleurs, le pâtissier qui approvisionnait plusieurs commerçants de la ville de Aïn Témouchent en gâteaux devra débourser la somme de 126 000 DA représentant les frais d'hospitalisation de 18 personnes dont la prise en charge au niveau de l'hôpital Ahmed-Medeghri a duré trois journées. Dans le même sillage, le pâtissier en question s'est vu signifier une décision de fermeture de son local pour une durée de 20 jours. Par ce genre de sanction la commission de wilaya ainsi que les bureaux d'hygiène communale de Aïn Témouchent et de Hammam Bou-hadjar espèrent donner à réfléchir à l'ensemble des commerçants et autres établissements quant à la gestion des produits consommables et leur commercialisaiton qui est prise à la légère et dont les conséquences ne sont plus à démontrer. À ce titre, le Dr Bekhaled Zoubir avertit l'ensemble des commerçants et autres exploitants de débits de boissons, de crémeries, restaurants, etc, sur les mesures à prendre pour éviter toute mauvaise surprise. À bon entendeur salut ! M. LARADJ