Les Forces de l'alternative démocratique, comprenant plusieurs partis démocratiques et organisations de la société civile, sont plus que jamais solidaires avec la SG du Parti des travailleurs (PT), condamnée, mercredi 25 septembre 2019, par le tribunal militaire de Blida à une peine de 15 ans de prison ferme. "La condamnation de Louisa Hanoune par le tribunal militaire de Blida dans un procès politique expéditif est une dérive grave, un acte qui criminalise l'action politique", s'est élevé ce regroupement politique dans un communiqué rendu public dimanche 29 septembre 2019. Tout en rejetant "la tentative réactionnaire de faire un amalgame entre responsable politique d'un parti d'opposition et des personnes qui ont assumé de hautes fonctions dans le système", les Forces de l'alternative démocratique ont tenu à dénoncer vigoureusement "ce simulacre de procès", mais aussi à exiger "la libération inconditionnelle de Louisa Hanoune et celle de tous les détenus d'opinion". Ne s'arrêtant pas là, elles ont pointé du doigt "l'instrumentalisation de la justice par le pouvoir de fait dans des règlements de comptes claniques" qui, à leur avis, "s'aggravent chaque jour davantage avec la multiplication des arrestations arbitraires et illégales dans tout le pays". Ce regroupement politique n'a pas épargné le patron de l'armée en lui faisant porter le chapeau de la répression qui s'est abattue sur les militants du hirak et les personnalités politiques. "Les discours récurrents du vice-ministre de la Défense se traduisent sur le terrain par la multiplication des actes répressifs et des mesures liberticides qui touchent toutes les organisations et les citoyens qui ne partagent pas la feuille de route du système/régime en place", a-t-il jugé.