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La dégradation d'une école primaire irrite les parents d'élèves
Ils ont retenu mercredi leurs enfants à la maison à Constantine
Publié dans Liberté le 26 - 10 - 2019

Fréquentée par 400 élèves et située à 6 km seulement du chef-lieu de wilaya, l'école primaire Sissaoui-Ahmed est l'illustration parfaite du sinistre qui affecte bon nombre d'établissements scolaires à Constantine.
L'état de délabrement des plus déplorables affectant l'école primaire Sissaoui-Ahmed de Constantine a poussé les parents d'élèves à prendre la décision, après avoir frappé à toutes les portes, d'empêcher leurs enfants de rejoindre l'école depuis mercredi passé, en signe de protestation contre l'état d'abandon total dont souffre cet établissement, les conditions lamentables de scolarité qu'affrontent quotidiennement leurs enfants, le danger que représente l'état de dégradation avancée de la cour, l'absence d'hygiène, l'insécurité au sein même de l'école et à ses alentours.
"Avant d'organiser ce mouvement de protestation, nous (les parents d'élèves) avons envoyé plusieurs correspondances au wali, à la direction de l'éducation, au président de l'APC et au chef de la daïra de Constantine, en vain. Chacun rejette la responsabilité sur l'autre, et ce sont nos enfants qui payent. Nous nous demandons jusqu'à quand ça va durer ?", dira un parent d'élève rencontré devant l'établissement.
Et d'ajouter : "Nous refusons catégoriquement que nos enfants soient scolarisés dans des conditions pareilles. Nous sommes contraints de les empêcher de rejoindre l'école jusqu'à ce que cette dernière soit réhabilitée. Ce n'est pas une école, c'est un danger pour nos enfants." Une maman lance : "C'est déplorable, c'est une vraie préoccupation pour nous ! Je suis tout le temps inquiète pour ma fille à l'école."
En effet, les huit salles de classe sont dégradées et dépourvues de beaucoup de commodités permettant aux élèves de suivre une scolarité ordinaire. Le carrelage de certaines salles est arraché ou fissuré, les murs risquent de s'effondrer à tout moment, la toiture est détériorée. Suite aux dernières intempéries qui ont touché la région de Constantine, l'étanchéité des classes a été fortement affectée, ce qui provoque des inondations régulières à cause des infiltrations des eaux de pluie. Les enseignants ont affirmé avoir épongé durant une matinée des classes inondées après un orage.
Les plafonds de plusieurs classes sont complètement abîmés au point que, selon les enseignants rencontrés sur place, de gros morceaux de béton sont tombés en plein cours ; heureusement, personne n'a été blessé. Toitures arrachées, vitres cassées, portes et fenêtres détériorées, des chaises et des tables usées, un éclairage des classes défectueux, la cour de récréation totalement dégradée, le mur de l'enceinte scolaire gravement fissuré, tel est le constat relevé sur les lieux.
L'école souffre également de l'absence totale de chauffage, ce qui oblige les élèves à garder leur manteau en classe pendant l'hiver. Plus grave encore, des sanitaires insalubres, bouchés, dégagent des odeurs nauséabondes en raison du manque d'eau et différents produits de nettoyage, en sus de l'absence d'agents d'entretien pour ce genre de tâches, ce qui fait encourir aux élèves de graves risques d'infections.
Quant à la cantine scolaire, elle est tout simplement inexistante depuis plusieurs années. "Les élèves de cette école n'ont même pas droit à un repas froid", confirment les enseignants qui appellent les gens aisés à les aider pour réhabiliter leur établissement puisque, selon leurs dires, "les autorités ne prennent pas au sérieux la gravité de la situation, alors qu'il y a un besoin pressant de rénovation et d'équipement des classes.
Nous lançons un appel aux personnes de bonne volonté de concourir à la réhabilitation de cette école pour ces pauvres enfants". Et quoi de mieux pour illustrer cette situation que ce petit rassemblement tenu mercredi devant l'école Sissaoui-Ahmed par les élèves eux-mêmes et en mode "Hirak", portant des pancartes et affiches sur lesquelles on pouvait lire "Nous voulons une école propre comme toutes les écoles", ou encore "Nous voulons des tables et des chaises".

Inès Boukhalfa


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