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Nouveautés au Sila
SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D'ALGER
Publié dans Liberté le 29 - 10 - 2019

Dans le cadre de la 24e édition du Sila (Salon international du livre d'Alger), qui se tiendra du 31 octobre au 9 novembre au Palais des expositions des Pins maritimes (Safex), les maisons d'édition algériennes proposeront tout au long de ce rendez-vous livresque les différentes nouveautés qui viennent de sortir de l'imprimerie. À cette occasion, les férus de lecture auront l'occasion de trouver leur bonheur à travers des ouvrages scientifiques, des romans, de la poésie, l'histoire...
CHIHAB EDITIONS
Mère des cités (roman, 328 pages) de Mustapha Bouchareb
Dans la décharge publique de La Mecque, la Mère des cités, des éboueurs asiatiques découvrent le cadavre d'une jeune femme d'une grande beauté. Crime crapuleux, d'honneur ou vengeance ? Le capitaine Safoug Zobayn Gowbamy, qui est chargé de l'enquête, démêle patiemment l'écheveau de cette affaire qui plonge dans le mal au cœur du sacré et met à jour les conflits personnels et claniques, qui sous-tendent les rapports entre les différents personnages du roman. Ce roman est une fiction. Les faits qu'il relate, les situations qu'il décrit et les personnages qui l'habitent sont imaginaires. Mustapha Bouchareb est angliciste et enseignant universitaire. Il a également publié plusieurs romans et recueils de nouvelles. La Fatwa a obtenu le prix Mohammed Dib 2016. Prix : 1200 DA.

Medghacen, histoires secrètes (ouvrage collectif, 256 pages)
Pour le dixième anniversaire de l'Association des amis du Medghacen, les éditions Chihab, en partenariat avec l'association ont demandé à dix auteurs d'écrire un texte, une nouvelle ou un poème, libre de choix. Un exercice de style qui tisse les fils d'une histoire exceptionnelle, fictive ou réelle, liée au monument funéraire Medghacen. Dix textes qui tournent autour de ce tombeau numide. Humour, tragédie, fantastique ou satire, récit de voyage ou nouvelle onirique. Dix entrées libres pour un monument qui tient à la fois du mythe et de l'histoire. Prix 1200 DA.

Terre des femmes Tamurt n Tsednan (roman, 164 pages) de Nassira Belloula
Dans l'Aurès ébranlé par les insurrections et les répressions, des femmes résolues et tenaces, partagent la même fougue, la même détermination, le même art de la séduction et cette poignée d'autorité qui attise peur et crainte. Elles sont belles, rebelles, avides de liberté, dotées d'un pouvoir et d'une force extraordinaire, et sont à même de prendre leur destin en main, en tissant leurs propres légendes et alimenter ainsi la trame de leur récit. C'est cette saga où alternent tragédie et vie sentimentale que nous conte Nassira Belloula, à travers les voix de cinq générations : Zwina, Tasfut, Yelli, Tadla, Aldjia et Nara. L'auteure nous restitue ainsi toute la splendeur et l'authenticité de l'Aurès, en nous entraînant dans la ronde des personnages et du temps. 900 DA.

Mémoires d'un combattant de la base de l'Est (232 pages) de Abdelkader Kara
Abdelkader Kara évoque dans cet ouvrage les différentes étapes historiques vécues par la base de l'Est depuis le déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954 jusqu'au 20 janvier 1956, et qui représentait le cœur et le maillon fort de la révolution, d'autant plus qu'elle était le pont stratégique à travers lequel étaient acheminés les équipements militaires, les munitions et tous les besoins en approvisionnement vers les Wilayas de l'intérieur (II, III et IV). En plus d'être le terrain pour de grandes opérations militaires et batailles, eu égards aux grands sacrifices consenties par l'ALN durant les opérations de passage d'armement vers l'intérieur, l'auteur, moudjahid qui a mené plusieurs combats dans l'Est algérien, relate minutieusement certaines opérations militaires asymétriques qu'il a menées durant son parcours sur le front, dans les différentes zones en tant que chef de section et de grandes unités. Prix : 1100 DA.

Aux sources du Hirak (236 pages) de Rachid Sidi Boumedine
Fierté, communion, partage, éblouissement, exemplarité. Les premiers sentiments que nous éprouvons lorsque nous participons aux manifestations du Hirak se télescopent et se bousculent : la joie qui émane des présents, leur enthousiasme et, avec le temps, la perception de cette sérénité qu'on appelle pacifisme. Et puis, petit à petit, ce qui nous est apparu comme une famille, comme des Ouled El Houma, comme "tous les voisins" et collègues, réunis ici par miracle, avec leurs enfants et leurs amis, prend la figure d'un collectif qui déclare, qui affirme. Et c'est toute l'Algérie qui s'exprime, dans toute l'Algérie. Au fil des vendredis, le citoyen cède le pas au sociologue qui veut comprendre, aller plus loin et saisir le pourquoi et le comment de cette société qui s'est unie et réunie sous les mêmes slogans. Et la revendication centrale "Yetna7aou Ga3" n'est pas un coup de colère. Elle exprime la volonté irréfragable de construire un ordre plus juste. Rachid Sidi Boumedine remonte aux sources du Hirak et propose des clés de lecture d'un mouvement puissant et pacifique dont le patriotisme joyeux souligne parfaitement les mécanismes de résilience et de survie d'une société face à un système clientéliste et ses réseaux rentiers. Prix : 950 DA.

La révolution du 22 Février - De la contestation à la
chute des Bouteflika (200 pages) de Mahdi Boukhalfa
le 22 février 2019, les Algériens sont sortis à travers tout le pays dénoncer la volonté d'un président grabataire de briguer un 5e mandat, en dépit du bon sens, son âge et sa santé déclinante. Les Algériens, les partis d'opposition et la société civile sont montés à l'assaut de cette intolérable volonté du pouvoir évoluant en mode prédateur d'imposer un président pratiquement incapable de diriger le pays. Le président Bouteflika était fini. La colère du peuple contre la nomenklatura et les oligarques qui lui sont affiliés l'a fait dégager dans un premier temps ainsi que son "clan". Le Hirak était né, et ces belles manifestations populaires organisées maintenant chaque vendredi depuis cet historique 22 Février montrent à quel point les Algériens ont soif de justice sociale, de démocratie, de bonne gouvernance, de respect des droits de l'homme, de toutes les libertés, qui redonnent à ce peuple sa dignité et sa fierté. Celles pour lesquelles un million et demi de martyrs ont donné leur vie pour que le pays s'affranchisse du joug colonial. 1000 DA.

Ali Bitchin. Amour et magie de la Méditerranée
(jeunesse, 165 pages) de Riccardo Nicolai
Après avoir écrit un récit historique pour grand public, Riccardo Nicolai nous offre une version jeunesse de Ali Bitchin. En effet, bien que la plupart des événements évoqués soient historiques, on peut aussi les lire comme un conte merveilleux qui fait rêver et suscite l'imagination. Plus on avance dans le récit et plus on rencontre des personnages comme on en trouve dans les mythologies et dans les poèmes qui en découlent, comme l'Odyssée d'Homère. Prix : 450 DA.
TAFAT EDITIONS
Décoloniser l'histoire (152 pages) de Mohand Cherif Sahli
"Des générations d'historiens, professionnels ou amateurs, civils ou militaires ont fouillé notre passé avec un intérêt lié au mythe de ‘l'Algérie française'. Monographie et étude d'ensemble se sont accumulées pendant 130 ans pour constituer une masse imposante, quoique de valeur inégale. (…) Malheureusement, il n'en est rien. Le passé de l'Algérie est réduit à un tissu d'absurdités, à un éternel recommencement d'évènements inintelligibles. L'histoire devenait ainsi un instrument de propagande pour une vérité officielle, pour cette ‘légende dorée algérienne', qui selon le mot de Dreschn ‘légitime les intégrations les plus absurdes, les barricades d'Alger et les complots'." Sahli a été militant nationaliste et diplomate. Il est connu pour ses ouvrages historiques. Il est décédé en 1989. Prix : 500 DA.

Jean Mouhoub Amrouche. Ou le combat de Jugurtha
(192 pages) de Tassadit Yacine
Dans cet ouvrage, Tassadit Yacine analyse l'itinéraire complexe de Jean Mouhoub Amrouche. Ce poète et homme de lettres demeure inconnu lorsqu'il s'agit de son engament politique en faveur de l'indépendance de son pays. C'est à partir de la Tunisie que le jeune Kabyle prend conscience de la domination coloniale et de ses effets sur la culture et la transmission des valeurs. De cette contradiction naissent une réflexion et une action en faveur de la décolonisation. Pour cela, Amrouche puise dans le passé nord-africain son modèle de résistance, à l'instar de Jugurtha en lutte contre Rome. Prix : 600 DA.

La famille qui avance. Chroniques sur le gril
(156 pages) de Tahar Djaout. Préface Youcef Merahi
Tahar Djaout a été l'intellectuel total, loin de tout dogme et autonome dans sa démarche. Tout cela justifie le choix de sa poésie, ses effets de style, sa provocation ostensible et l'optique politique qu'il imprima à son écriture. Poète de la contestation et écrivain iconoclaste, cet auteur se permettait des bivouacs au bord du poème. Cependant, il ne se départira jamais de sa vigilance et de sa gouaille, arguments de son bourreau pour perpétrer le crime. Prix : 500 DA.


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