C'est l'avertissement de l'Agence française pour le développement international des entreprises qui, par ailleurs, organise à Alger le 26 septembre un colloque sur l'offre française dans le secteur de la monétique et l'information bancaire. “Les entreprises françaises ont tout intérêt à rester attentives aux perspectives d'affaires et de coopération offertes par l'Algérie, en pleine évolution”, avertit l'Agence française pour le développement international des entreprises (Ubifrance), citée par l'APS annonçant l'organisation, en collaboration avec la mission économique de l'ambassade de France à Alger, d'un séminaire d'information sur l'Algérie le 15 novembre prochain à Paris. “Avec le meilleur taux de croissance moyen sur la région, l'Algérie dispose désormais des ressources nécessaires à son développement”, souligne Ubifrance dans son agenda publié sur son site internet. L'agence française explique que “l'Algérie s'est engagée dans un processus de libéralisation et de diversification de son économie et met en œuvre d'importants programmes d'investissement public, financés par les recettes générées par la flambée du cours du gaz et du pétrole”. Ubifrance organise, par ailleurs, le 26 septembre, toujours avec la mission économique de l'ambassade de France, un colloque en Algérie. Le séminaire sera consacré à la présentation de l'offre française dans le secteur de la monétique et l'information bancaire (expertise, technique et savoir-faire). L'Agence française pour le développement international des entreprises souligne que “le retour à la stabilité économique permet à l'Algérie de lancer d'importants programmes d'investissement public et de soutenir la croissance”. Ubifrance note que “l'organisation bancaire et financière connaît une importante dynamique de modernisation et de restructuration des outils bancaires”. En 2005, relève l'Agence française pour le développement international, “est donné à l'ingénierie bancaire et au développement des cartes de paiement et de retrait”. Sur 30 millions d'habitants, écrit Ubifrance, “250 000 porteurs de cartes sont actuellement recensés”. Le projet interbancaire, souligne l'agence, vise à équiper 10 000 commerçants de terminaux de paiement, distribuer un million de cartes bancaires d'ici la fin de l'année et faciliter les paiements internationaux en favorisant l'accès du territoire aux réseaux Visa et Mastercard. Ces projets offrent d'importantes opportunités aux sociétés françaises. Ubifrance estime que “ce colloque, véritable canal de promotion du savoir-faire français, offre aux sociétés françaises la possibilité de participer à la modernisation du système bancaire algérien”. Pour rappel, lors de sa dernière visite à Paris, le ministre algérien des Finances, M. Mourad Medelci, avait invité “les compétences étrangères à accompagner l'Algérie dans les programmes de modernisation du système bancaire et financier”. Devant le patronat français, M. Mourad Medelci avait rappelé la prochaine ouverture du capital du Crédit populaire algérien (CPA), sur la base des recommandations d'un audit d'une grande banque d'affaires. “Des banques françaises s'intéressent au CPA”, a-t-il rappelé en ajoutant que d'autres banques algériennes connaîtront progressivement une ouverture de leur capital. Meziane Rabhi