L'USM Alger a annoncé, jeudi dernier, l'arrivée d'un nouveau sponsor. Dans un communiqué, la direction du club a fait savoir qu'un accord a été trouvé et que la signature du contrat est prévue incessamment. "Un accord de sponsoring a été conclu ce matin, jeudi 31 octobre 2019, avec le Groupe Serport pour un contrat de sponsoring. Les contrats seront signés la semaine prochaine entre les deux parties", rapporte le communiqué. Serport est un groupe public qui gère les services portuaires des tous les ports algériens, mis à part celui d'Alger. C'est une bouffée d'oxygène pour le club algérois qui traverse une situation délicate depuis des mois. Aussi, l'arrivée de ce sponsor pourrait au moins atténuer la crise sachant que la direction du club est en voie de régler le conflit le liant à KIA automobile. Pour rappel, les Rouge et Noir avaient d'ailleurs engagé une action en justice contre KIA, sponsor de l'USMA. Le club réclame environ 30 milliards de centimes au responsable de Kia qui représente l'argent du sponsoring, conformément à un contrat signé entre les deux parties. Et comme Kia a voulu résilier le contrat, l'USMA a poursuivi la marque automobile en justice. Cependant, Kia a sollicité l'USMA ces derniers jours pour s'asseoir autour de la table des négociations. Notre source indique que KIA qui se retrouve aussi dans la même situation que celle de l'USMA, avec l'incarcération de son propriétaire, a demandé aux dirigeants des Rouge et Noir un échéancier. Autrement dit, le club empochera un montant chaque mois jusqu'à l'épuration des dettes. Un accord a été trouvé entre les deux parties et le PV a été signé entre l'USMA et KIA. Par ailleurs, aux dernières nouvelles, les caisses du club seront renflouées cette semaine par un premier versement de KIA. L'argent va servir au paiement des joueurs sachant que certains d'entre eux veulent quitter l'USM Alger lors du prochain mercato à l'instar de Mouaid Ellafi, l'international libyen. Ce dernier est convoité en Tunisie et au Portugal. Le joueur en question pourrait recourir au CRL pour demander sa lettre de libération et le paiement de ses salaires.