Selon certaines indiscrétions, la part réservée à la wilaya a été revue à la baisse. Cela fait plusieurs semaines que des cités situées au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Sétif connaissent des perturbations, voire un rationnement drastique de la ressource en eau. En effet, lesdites cités, la cité Aïn Trik, Aïn Zada et le sud de la commune de Aïn Arnat dont le village de Timlouka, l'aéroport, Khalfoun et Lahchichia. Au nord de la wilaya, il s'agit des communes de Amoucha et Tizi n'Bechar et Oued El-Bered ainsi que plusieurs cités de la commune d'El-Ouricia alimentées à partir du barrage de Aïn Zada (Bordj Bou-Arréridj) qui ne reçoivent pas la quantité suffisante d'eau. Selon des sources bien informées, lesdites communes et cités n'ont pas bénéficié des eaux distribuées à partir du barrage d'El-Mahouane, à savoir des eaux du système Est des grands transferts hydriques qui assure l'alimentation d'El-Eulma et d'une grande partie de la ville de Sétif qui compte pas moins de 500 000 habitants. Selon certaines indiscrétions, le quota réservé à la wilaya de Sétif à partir du barrage de Aïn Zada a été revu à la baisse. Outre les fuites puisqu'une grande partie du réseau de la région est en acier et enregistre beaucoup de fuites et du coup des pannes, la quantité d'eau pompée à partir du barrage de Aïn Zada est insuffisante et ne peut assouvir la soif des habitants des cités précitées. Un problème de distribution qui taraude l'esprit des responsables de l'ADE. "La quantité d'eau pompée à partir du barrage de Aïn Zada est insuffisante, nous œuvrons à ce que les cités où nous avons des problèmes de distribution à cause du manque d'eau soient alimentées à partir du barrage d'El-Mahouane afin de mettre fin à ce problème", nous dira le directeur de l'unité de Sétif, M. Ali Kara Abdelaziz. Il est noté que la wilaya de Sétif bénéficie depuis le mois de janvier 2019 d'un quota estimé à pas moins de 40 000 mètres cubes par jour. Ce dernier aurait été revu à la baisse depuis quelques semaines.