Résumé : Samia et la petite Maya récupèrent leurs forces et quittent l'hôpital. Djamel en est heureux et se surprend à espérer un autre bébé. Mais dans les circonstances actuelles, il n'aura pas le courage de se confier à sa femme. Les mois passent. La petite Maya atteint une année, puis deux ans. C'est une véritable petite poupée qui ne laissait personne indifférent. Elle était tout le portrait de sa mère, et rendait son père très heureux. Samia avait repris son travail et partageait son temps libre entre son foyer et sa fille qu'elle confiait à une nourrice. Un soir, Djamel qui venait de rentrer, trouve sa femme en plein nettoyage. Elle était juchée sur un escabeau et lavait les grandes vitres du salon. -Hé… Mais que fais-tu donc Samia ? -Tu vois bien… Je lave les vitres ? -Mais tu risques de tomber et.. -Et quoi ? Je ne suis pas enceinte Djamel. Je ne risque rien. Je suis en pleine forme, et ces vitres ont besoin d'être bien lavées après les dernières pluies. Djamel se tut. C'est vrai. Samia est bien moins fragile. Et puis, cette fois-ci, elle n'attendait pas de bébé. Il fronce soudain les sourcils, en proie à une profonde méditation. Samia aurait pu tomber enceinte ces derniers mois. D'ailleurs, en commun accord, ils avaient décidé d'avoir un second gosse rapidement. Pourquoi n'est-elle donc pas encore enceinte ? Il contemple un moment sa femme qui venait de terminer son nettoyage et remettait l'escabeau dans le débarras. Elle revient vers lui souriante : -À quoi pense-tu ? -Heu… À rien. Qu'as-tu préparé pour le dîner ? -Un de tes plats préférés. Je te laisse deviner… -Hum… Des lasagnes… Non. -Un poulet aux olives ? -Non plus. Attends un peu que j'en hume l'odeur… Cela sent un peu le poisson… -Ah ! Ah !… Tu as trouvé. Je t'ai préparé un plat de poissons au four. Djamel se frotte les mains : -Mets la table vite. Je meurs de faim. -Va d'abord prendre ta douche et te changer. Samia dresse la table. Djamel revient au bout d'un moment et demande : -Dis-donc… Où est Maya ? -Je lui ai fait prendre un bain chaud et elle dort comme un ange dans son lit. -Elle a l'air en parfaite santé, et est fort intelligente pour son âge. -Heureusement. J'avoue que je craignais le pire pour un bébé prématuré. -Le pire ? -Oui. J'avais peur que notre fille ne soit atteinte d'un trouble physique ou psychique. -Tu n'y penses pas ma chérie. Nous sommes tous les deux trop intelligents pour engendrer un bébé anormal. Il lui lance sa serviette à la tête, et elle rit : -Veux-tu commencer par la salade ? -Hum... Sers-moi d'abord du poisson. J'en ai l'eau à la bouche rien qu'à son odeur. Ils dînèrent tranquillement en échangeant des banalités. Puis, Djamel repense à son souhait d'avoir un deuxième enfant.
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