Résumé : Kamélia est très éprouvée par son agression. Elle ne cesse de pleurer. Idir veut en savoir plus sur son agresseur. Il veut appeler la police mais elle refuse. Elle prétend ne pas connaître son agresseur. Elle le prie de ne pas la quitter. Une fois calmée, elle ne lui révèle pas son identité. Mais Idir tombe sur un papier plié qui lui révèle son nom… Idir n'en revient pas. Il s'assoit sur le canapé et reste un moment, figé. Le papier plié est une ordonnance au nom de Tewfik. Il remarque qu'elle a été établie par un psychiatre. Tewfik n'a pas acheté le traitement. - Ce n'est pas possible, murmure-t-il alors que la colère gronde en lui. Il est fou ! Il n'a plus toute sa tête ! Même si on porte plainte, avec l'aide d'un bon avocat, il n'ira pas en prison. Le téléphone fixe est décroché. Il se rappelle que lorsqu'il a appelé, quelqu'un a décroché mais n'a pas parlé. - C'était toi ! Tewfik, sois maudit ! Mais même si tu es fou, tu vas le payer très cher. Tu as osé toucher à ma Kami. Il se prend la tête entre les mains en se rappelant la robe de chambre et la chemise déchirée. Tewfik ne s'est pas seulement contenté de l'agresser. Il en a profité pour la violer. Il comprend maintenant pourquoi elle refuse d'aller à l'hôpital. Elle veut lui cacher la vérité. Il se sent mal et étouffe de colère. Il regrette de ne pas être rentré plus tôt. Tout cela ne serait pas arrivé s'il avait été là ! - Salop ! Je t'aurais ! Idir est aveuglé par la colère. Il ira voir la famille de Tewfik et il les mettra au courant. Ils ne sortiront plus de chez eux. Ils auront la honte de leur vie. Ils ne seront plus aussi heureux de le recevoir. Idir sort son portable, pensant à appeler ses beaux-parents mais quelque chose l'en empêche. Ils viennent de se coucher et il n'a pas le cœur à les réveiller pour leur apprendre cette terrible nouvelle. - Idir ? Kamélia s'est levée et l'a rejoint dans le salon. Son air horrifié n'a pas quitté son visage. Elle a encore des larmes dans les yeux. - Viens, lui dit-il. Je voulais que tu te reposes un peu… Peut-être que tes souvenirs seront plus nets ? Tu es sûre de ne pas le connaître ? Kamélia secoue la tête. -N… non… - Tu n'as rien remarqué ? Vraiment rien ? Ces yeux ? Sa voix ? Que t'a-t-il dit ? Pourquoi a-t-il choisi toi et pas une autre ? De quoi a-t-il parlé ? S'il t'a frappé, c'est parce que tu ne lui as pas réservé l'accueil qu'il espérait ? Kamélia, omri, pour la dernière fois, je te prie de faire un effort et de tout me raconter.
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